ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Cancer du cerveau : les facteurs de risque à connaître

2e journée nationale du cancer du cerveau

Cancer du cerveau : les facteurs de risque à connaître

Par Sophie Raffin

Ce lundi 2 décembre 2024 est la deuxième journée nationale du cancer du cerveau. L’occasion de faire le point sur les facteurs de risque de cette maladie.

gorodenkoff/istock
Il y a peu de certitude sur l'origine des tumeurs cérébrales.
Toutefois, certains facteurs de risques ont été identifiés : les irradiations, certains produits chimiques et l'immunodépression.
Une grande étude menée sur 30 ans assure que l'utilisation des smartphones n'augmente pas le risque de cancer du cerveau.

Chaque année, environ 5.900 nouveaux cas de cancer du cerveau sont diagnostiqués, selon l'Institut national de recherche contre le cancer (Inca). Si les tumeurs cérébrales malignes sont globalement le 16e cancer le plus fréquent en France, elles sont le deuxième en ce qui concerne les enfants (après la leucémie).

Les professionnels de santé reconnaissent qu’il est difficile de savoir pourquoi une tumeur se développe dans le cerveau ou non. Toutefois certains facteurs de risque ont pu être identifiés.

Cancer du cerveau : 3 facteurs de risque identifiés

Certains facteurs environnementaux sont pointés du doigt pour augmenter les risques de cancer du cerveau :

À la différence de nombreux cancers, les formes héréditaires des tumeurs au cerveau sont assez rares. Elles représentent moins de 5 % des cas. "Ce n’est pas parce qu’une personne a une tumeur du cerveau que les autres membres de sa famille ont un risque accru de développer le même type de tumeur", assure l'Institut national du cancer.

Tumeurs au cerveau : quand est-il des ondes des téléphones portables ?

Pendant des années, l’utilisation des téléphones portables a été soupçonnée d’augmenter les risques de cancer du cerveau. Toutefois, une grande étude commandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et publiée en septembre dernier se veut très rassurante.

Elle affirme que les données récoltées pendant près de 30 ans assurent qu’il n’y a pas de lien entre les ondes des appareils mobiles et une hausse du cancer du cerveau. Les chercheurs ont conclu qu’ils utilisent des fréquences et des niveaux d'énergie suffisamment faibles pour ne pas endommager l'ADN.

"En ce qui concerne la question principale, les téléphones portables et les cancers du cerveau, nous n'avons trouvé aucun risque accru, même avec une exposition de plus de 10 ans ainsi que les catégories maximales de temps d'appel ou de nombre d'appels", a certifié Mark Elwood, coauteur de l'étude et professeur honoraire d'épidémiologie du cancer à l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, lors de la présentation des conclusions.