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Méningite : une petite fille scolarisée au Havre est décédée

À l’école primaire Jean-Baptiste Massillon, une fillette est morte après avoir contracté une infection invasive à méningocoque.

Méningite : une petite fille scolarisée au Havre est décédée stockbusters/iStock




L'ESSENTIEL
  • Dans Le Havre, une enfant de 7 ans scolarisée à l’école primaire Jean-Baptiste Massillon est décédée après avoir été touchée par une méningite.
  • Une antibioprophylaxie, à savoir la prise d’antibiotique pour des personnes non malades en prévention, a été proposée à 15 élèves, 2 enseignants et 49 personnes pour le cercle familial et amical.
  • Après cet événement choquant, une cellule d'urgence médico-psychologique a été mobilisée pour accompagner au mieux les élèves, les membres du personnel et les familles.

Le 17 décembre, un cas de méningite a été signalé à l’Agence Régionale de Santé (ARS) Normandie par le CHU de Rouen. Ce dernier concernait une enfant de 7 ans scolarisée à l’école primaire Jean-Baptiste Massillon, au Havre. Hospitalisée, la petite fille "est malheureusement décédée", "malgré tous les efforts des équipes de secours" l’ayant pris en charge.

"La méningite bactérienne peut entraîner la mort en 24 heures"

Pour rappel, la méningite est une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Elle résulte généralement d’une infection par un virus, une bactérie ou beaucoup plus rarement par un champignon ou un parasite. "De rares cas sont imputables à une blessure, un cancer ou un médicament", indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette maladie se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, des nausées et vomissements ainsi qu’une raideur de la nuque. "La méningite bactérienne, la forme dangereuse la plus courante de la maladie, peut entraîner la mort en 24 heures", ajoute l’autorité sanitaire. Ainsi, elle nécessite des soins médicaux immédiats.

La transmission se fait par voie aérienne, plus précisément par les sécrétions lors de la toux ou d’un éternuement. "Lors de la survenue d’un cas d’infection invasive à méningocoque, on estime qu’il y a un risque de transmission pour les personnes ayant été exposées directement et de manière prolongée aux sécrétions rhino-pharyngées de la personne malade dans les dix jours ayant précédé la survenue de l’infection invasive à méningocoque (IIM). La contagiosité est peu importante et concerne les contacts proches, en collectivité et en famille", précise l’ARS Normandie.

Méningite : une antibioprophylaxie proposée aux personnes contact à risque

Ainsi, après le diagnostic posé et le signalement reçu, le pôle de veille et sécurité sanitaire de l’agence a immédiatement dressé la liste des personnes ayant été en contact avec la fillette. Une antibioprophylaxie a été recommandée à 15 élèves, 2 enseignants et 49 personnes pour le cercle familial et amical. Cette prise d’antibiotique pour des personnes non malades en prévention est proposée le plus rapidement possible (au maximum 10 jours après le dernier contact avec le cas), en lien avec le médecin traitant ou le médecin de garde. Elle "a pour objectif d’éradiquer le portage de la souche virulente et de prévenir sa diffusion en population générale tout en réduisant le risque de cas secondaires". En parallèle, une cellule d'urgence médico-psychologique a été mobilisée pour accompagner au mieux les élèves, les membres du personnel et les familles après ce drame.

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