C’est en Allemagne que la fièvre aphteuse réapparaît. Selon Michael Hauck, un porte-parole du ministère allemand de l’Agriculture, trois cas ont été détectés près de Berlin sur des buffles d’eau.
En Europe, les derniers cas identifiés en 2011 étaient en Bulgarie
"Le foyer de la maladie est situé dans la région du Brandebourg, voisine de Berlin, a-t-il indiqué ce vendredi 10 janvier, selon des propos rapportés par Le Parisien. Il s’agit des premiers signalements de cette maladie en Allemagne depuis 1988."
En Europe, les derniers cas de fièvre aphteuse remontent à 2011. La maladie avait alors sévi en Bulgarie, où plusieurs centaines d’animaux avaient été abattus. Avant cela, c’est le Royaume-Uni qui, en 2007, était concerné. La fièvre aphteuse reste très présente en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines parties de l’Asie et de l’Amérique du Sud.
La fièvre aphteuse est une pathologie animale virale non transmissible à l’Homme, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Elle touche ceux de la famille des Artiodactyles domestiques (porcins, bovins, ovins, caprins…) et sauvages (antilopes, lamas, cervidés,...). Le virus à l’origine de cette maladie, de la famille des Picornaviridae, est très contagieux.
La fièvre aphteuse, une maladie mortelle chez les jeunes animaux
"La maladie se caractérise par l’apparition de lésions (vésicules) au niveau du museau, de la langue, des lèvres, de la cavité orale, des espaces interdigités, au-dessus des onglons, sur les trayons et aux points de compression sur la peau, peut-on lire sur le site de l’Anses. Très fréquemment, les animaux infectés présentent une fièvre (hyperthermie), une dépression, une hypersalivation, une perte d’appétit et de poids, et une chute de la production de lait". D'après l'organisation mondiale de la santé animale (WOAH), la maladie est rarement mortelle chez les animaux adultes mais peut, en revanche, être fatale pour les plus jeunes.
"Cette maladie n’est pas dangereuse pour l’homme qui consomme de la viande et des produits laitiers, mais les hommes peuvent transmettre la maladie", a souligné Michael Hauck, en précisant que des “zones de restriction” étaient mises en place autour des foyers concernés.