- Contrairement à la faim réelle, qui répond à un besoin physiologique de carburant pour le corps, la faim émotionnelle arrive soudainement, ne s’accompagne pas d’un creux à l’estomac, et se concentre sur des envies alimentaires précises.
- Cette envie n’est pas mauvaise en soi, mais elle peut devenir problématique si elle est utilisée systématiquement comme mécanisme pour gérer ses émotions.
- Si le stress est à l’origine de ces envies, des pratiques comme la méditation ou la respiration profonde peuvent être bénéfiques.
Manger est une nécessité qui répond à nos besoins physiques, mais aussi à nos besoins émotionnels. Le plus souvent dans des moments de stress, de tristesse ou d’ennui, la faim émotionnelle nous pousse vers des aliments réconfortants.
Comprendre la faim émotionnelle
Toutes les émotions intenses peuvent déclencher une envie de manger, en particulier des aliments réconfortants riches en sucre ou en gras. Contrairement à la faim réelle, qui répond à un besoin physiologique de carburant pour le corps, la faim émotionnelle arrive soudainement, ne s’accompagne pas d’un creux à l’estomac, et se concentre sur des envies alimentaires précises.
Après une journée stressante, vous pourriez ressentir une forte envie de chocolat, même si vous avez mangé un repas équilibré quelques heures auparavant. Cette envie n’est pas mauvaise en soi, mais elle peut devenir problématique si elle est utilisée systématiquement comme mécanisme pour gérer ses émotions.
Les signes pour différencier les deux types de faim
La faim réelle se développe progressivement, souvent accompagnée de signes physiques comme des gargouillements d’estomac, une baisse d’énergie ou une sensation de vide. Elle peut être apaisée par plusieurs aliments et procure une sensation de satiété durable.
En revanche, la faim émotionnelle se manifeste de manière soudaine et urgente. Elle pousse souvent vers des aliments spécifiques, plutôt gras, sucrés ou salés et la sensation de satisfaction qu’elle procure est temporaire. Chez certaines personnes, elle peut être suivie d'un sentiment de culpabilité ou de frustration.
Vers une relation plus apaisée avec l’alimentation
Identifier la faim émotionnelle est la première étape pour mieux la gérer. Ensuite, il s’agit de trouver des alternatives saines pour répondre à ses besoins émotionnels. Par exemple, au lieu de manger par ennui, essayez de lire, marcher ou appeler un proche. Si le stress est à l’origine de ces envies, des pratiques comme la méditation ou la respiration profonde peuvent être bénéfiques.
Adopter une alimentation équilibrée et une activité physique régulière joue également un rôle clé. Ces habitudes favorisent une meilleure régulation des émotions grâce à la libération d’endorphines, les hormones du bien-être. Enfin, un thérapeute peut vous accompagner dans la compréhension de vos émotions et la mise en place de stratégies d’adaptation efficaces.
En savoir plus : "La faim émotionnelle : Comprenez et acceptez vos émotions" de Bénédicte Le Panse.
