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Glioblastome

Super-survivante du cancer, cette femme intrigue les médecins

Au Royaume-Uni, une femme de 52 ans a survécu à une tumeur cérébrale agressive, diagnostiquée il y a cinq ans. Les médecins pensaient qu’elle n’avait plus que quelques mois à vivre et veulent conduire des recherches pour comprendre ce qui lui a permis de s'en sortir. 

Super-survivante du cancer, cette femme intrigue les médecins Zinkevych/istock




L'ESSENTIEL
  • Au Royaume-Uni, une femme de 52 ans a survécu à un glioblastome de stade 4.
  • Le taux de survie de la maladie à 5 ans est seulement de 5 %.
  • Les scientifiques cherchent désormais à identifier les facteurs biologiques qui expliquent cette survie.

C’est une "super survivante" du cancer selon les médecins. Au Royaume-Uni, Katherine Webster, 52 ans, a été diagnostiquée d’un glioblastome de stade 4 en mars 2020. Un patient sur quatre survit plus d’un an à cette tumeur cérébrale agressive, et seulement 5 % restent en vie cinq ans après. Les hôpitaux universitaires de Cambridge s’intéressent au cas de cette patiente. 

Cancer : elle devait survivre quelques mois et se remet d’une tumeur agressive 

Pour soigner son cancer, la quinquagénaire a reçu un traitement de radiothérapie et de chimiothérapie, ainsi qu’une chirurgie. Déclarée en rémission par l’équipe médicale, elle garde toutefois des séquelles de la maladie. Dans un communiqué, les hôpitaux universitaires de Cambridge précisent qu’elle souffre de pertes de mémoire, et qu’elle a du suivre une physiothérapie pour l’aider à réhabiliter son côté droit, mais elle affirme se porter "remarquablement bien". "Je ne sais pas vraiment quel est le secret qui fait que je suis encore en vie, confie-t-elle dans une vidéo. On m’a dit qu’il ne me restait que quelques mois à vivre, pas des années. Près de cinq ans après avoir reçu ce diagnostic de cancer, j’essaie de profiter au maximum de la vie, je vis chaque jour comme si c’était le dernier." 

Katherine Webster a notamment repris l’aviron, sport qu’elle pratiquait en compétition avant sa maladie. "L’aviron est une grande passion, donc l’idée de retourner sur l’eau m’a permis de traverser la radiothérapie et la chimiothérapie, raconte-t-elle. Après avoir reçu un pronostic aussi choquant, c’est aujourd’hui une telle joie pour moi d’être à nouveau sur la rivière. Je n’arrive pas à croire que je suis potentiellement l’un de ces ‘super-survivants du cancer’."

Tumeur agressive : des super-survivants qui intéressent la science  

Ces derniers intéressent la communauté scientifique. En mars, la quinquagénaire sera invitée à participe à une vaste étude internationale dont l’objectif est d’identifier les facteurs biologiques qui expliquent cette survie à long terme. "La phase britannique de l'étude est coordonnée par le Cambridge University Hospitals NHS Foundation Trust, avec huit hôpitaux britanniques rejoignant d'autres hôpitaux dans le monde entier cherchant à identifier le petit pourcentage de patients atteints de cancer qui déjouent les pronostics et survivent des années après avoir été diagnostiqués", développent les hôpitaux universitaires de Cambridge.

Les chercheurs s’intéresseront à trois cancers particulièrement agressifs :

  • le cancer du poumon à petites cellules dans les stades avancés ;
  • le cancer du pancréas de même gravité ;
  • le glioblastome.

Ces scientifiques souhaitent récolter les échantillons de tumeurs de plus de 1.000 patients, parmi les 3 % au taux de survie le plus important. "Nous ne voulons pas simplement entendre des histoires comme celle de Katherine – nous voulons en tirer des enseignements", souligne le Dr Thankamma Ajithkumar, oncologue, en charge de la partie britannique de cette future étude. À terme, cela pourrait permettre d’améliorer la survie de tous les patients atteints d’un cancer agressif. 

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