En octobre 2010, alors qu’il avait 53 ans, Stephen Blakeston a commencé à avoir de sévères migraines et à buter sur certains mots lorsqu’il parlait. Inquiet, il a décidé de consulter son médecin traitant. Mais ce dernier n’a pas pris ces symptômes au sérieux.
Le docteur assure que les symptomes ne sont pas graves
Énorme mal de tête, difficulté à parler, confusion dans le discours et angoisse… voici les symptômes qui ont conduit le Britannique et ses proches à consulter en urgence le médecin de famille. Sa fille Hollie Rhodes se souvient dans les pages du Daily Mail de ce rendez-vous : "je n'arrivais pas à y croire lorsque nous avons consulté le médecin généraliste, il a écarté ses symptômes comme étant liés au stress et a même dit qu'il faisait semblant. Chose que je sais, mon père ne ferait pas."
L’état de santé du cinquantenaire ne s'est pas arrangé après la rencontre avec le généraliste. Il a alors été à l'hôpital pour réaliser un scanner, plusieurs semaines plus tard. Le bon diagnostic a finalement pu être posé : il souffrait d’un glioblastome de haut grade, l'une des tumeurs cérébrales les plus mortelles.
Glioblastome : il est décédé d’une complication du traitement
Après l’arrivée du diagnostic du cancer cérébral, une opération a été rapidement programmée pour tenter de sauver la vie de Stephen Blakeston. Une radiothérapie et une chimiothérapie ont ensuite suivi. Si le pronostic avec un glioblastome est plutôt sombre, le traitement montrait des signes positifs chez le Britannique. La tumeur ne grossissait plus.
Malheureusement, en juillet 2011, soit neuf mois après la consultation avec le généraliste, il s’est effondré chez lui. Un caillot sanguin, lié au traitement, a atteint son cœur. Depuis son décès, sa famille travaille à récolter des fonds pour la recherche et sensibiliser sur ce cancer du cerveau dont les symptômes les plus fréquents sont :
- des maux de tête ;
- des nausées et des vomissements ;
- des troubles de la vision : vision double, baisse d’acuité visuelle… ;
- des déficits neurologiques : faiblesse d’un côté du corps, asymétrie du visage, décharges électriques d’un côté du corps, une diminution de la sensibilité d’un côté du corps… ;
- des troubles du langage : difficultés d’expression, manque du mot, difficultés de compréhension, propos incohérents, difficultés à lire ou à écrire ;
- des crises d’épilepsie.