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Santé Pratique

Soupe : est-ce vraiment une bonne idée en hiver ?

Lorsque les températures baissent et que l’hiver devient très présent, il est tentant de manger une soupe pour se réchauffer. Mais comment préparer ce plat réconfortant en évitant les erreurs nutritionnelles ?

Soupe : est-ce vraiment une bonne idée en hiver ? Sofia Popovych/istock




L'ESSENTIEL
  • La soupe est un bon plat d'hiver. Toutefois, il faut veiller à ce qu'elle soit pas trop mixée. Cela permet d'assurer une meilleure satiété sur le long terme et un indice glycémique moins élevé.
  • Ajouter une poignée de pois cassés, de haricots rouges ou de lentilles corail est aussi un moyen d'assurer de la "mache".
  • La soupe doit être intégrée dans un repas complet et équilibré.

Quand les chiffres sur le thermomètre avoisinent le zéro ou deviennent négatifs, la soupe semble être le plat idéal pour affronter les frimas de l’hiver. Toutefois, il faut être attentif à plusieurs points pour éviter les erreurs nutritionnelles et caloriques comme le rappelle Angélique Houlbert, diététicienne-nutritionniste et auteure du livre “100 aliments IG bas à volonté” (Thierry Souccar Editions).

Soupe : attention à ne pas trop la mixer

"La soupe en hiver est une bonne idée, car, en effet, cela réchauffe et apporte de nombreux nutriments et vitamines", remarque l’experte. Toutefois, comme pour de très nombreux plats, il faut privilégier le "fait maison" aux produits industriels. Cela permet d’éviter des apports en sel et en graisses trop élevés ainsi que les additifs (exhausteurs de goût, arômes non naturels) et autres ingrédients technologiques (amidons modifiés ou transformés).

Il faut également faire attention à la texture de la soupe. “Pour que l’indice glycémique ne soit pas trop élevé, il ne faut pas trop la mixer”, prévient la nutritionniste. Par ailleurs, si les légumes sont trop moulinés, les risques d’avoir un “petit creux” plus tard dans la journée deviennent plus importants. En effet, le mixage casse les fibres des légumes, réduisant ainsi leurs quantités et leurs bénéfices notamment sur la satiété.

“Boire un grand bol de soupe cale assez rapidement. Ainsi, on ne mange pas grand-chose pendant le reste du repas. Puis finalement après, devant la télé, la faim se fait sentir à nouveau. La tentation de prendre un gâteau ou de grignoter apparaît”, note Angélique Houlbert. Un point qui peut rapidement faire grimper la balance calorique de la journée.

Soupe : misez sur les légumineuses et les légumes de saison

La nutritionniste recommande ainsi de privilégier les soupes de type minestrone. C'est-à-dire très peu mixées et "qui ont de la mâche". Pour apporter plus de “tenue” à vos soupes, à la place des pommes de terre dont l’IG est élevé, vous pouvez aussi miser sur les légumineuses. "Par exemple, ajoutez une poignée de pois cassés, de haricots rouges ou de lentilles corail. Cela permet d’éviter qu’il ne s’agisse uniquement d’eau", explique la diététicienne.

De plus, pour être bénéfique et assurer une bonne satiété, elle doit être intégrée dans un repas complet et équilibré. Ce menu doit privilégier les produits bruts de saison, les aliments céréaliers complets, les bonnes sources de protéines (marines ou végétales), les huiles issues de pression à froid, compter si besoin un produit laitier et limiter les graisses d’origine animale, les produits transformés, le sel et le sucre.

Autre conseil de la nutritionniste, attention à la quantité de soupe bue : "si on prend un gros bol le soir, plus de 300 ml, cela peut perturber le sommeil. Cela augmente en effet le risque de réveil nocturne pour aller aux toilettes", prévient-elle.

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