Le récent festival Breakfast organisé au mois de février dernier était destiné à promouvoir un petit-déjeuner équilibré et à sensibiliser le public à l'importance de la santé digestive.
Si l'événement a débuté par une séance de pilates animée par coach sportive Julie Pujol, axée sur la sangle abdominale et le système digestif -l'objectif était de faire prendre conscience aux participants de l’importance de la posture et des exercices ciblant la digestion, en particulier au niveau de la région abdominale- il a aussi été l'occasion de revenir sur les besoins nutritionnels et la santé digestive.
Les recommandations nutritionnelles pour le petit-déjeuner
La nutritionniste Claire Trommenschlager a ainsi rappelé ce que sont, selon elle, les composantes d’un petit-déjeuner idéal. Elle a souligné l’importance d’un repas complet et équilibré, incluant :
- Une source de probiotiques, comme le yaourt, pour soutenir la flore intestinale.
- Des fibres, apportées par les céréales, les fruits et les oléagineux, afin de favoriser une bonne digestion et de garantir une sensation de satiété prolongée.
Un sucrant naturel, comme du sucre complet, du miel ou du sirop d’érable, pour ajouter une touche sucrée sans excès de sucre raffiné.
Claire Trommenschlager a également précisé qu’un yaourt consommé quotidiennement pourrait remplacer l’achat de compléments probiotiques. En réponse à la question fréquemment posée concernant l'absence d’appétit au matin, la nutritionniste a suggéré des alternatives telles qu’un petit-déjeuner à emporter, un décalage du repas à l’heure du goûter, ou encore une version simplifiée avec un yaourt et une poignée d’oléagineux.
L'impact du petit-déjeuner sur la santé mentale
Des recherches ont montré que la consommation de petit-déjeuner, au-delà de ses effets sur la digestion, était également liée à la santé mentale. Une étude a révélé qu'éviter le petit-déjeuner peut favoriser le risque de dépression, de stress, de détresse psychologique et d'anxiété, en particulier chez les adolescents.
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS ont également démontré qu’un microbiote intestinal déséquilibré pourrait jouer un rôle clé dans l’apparition de troubles de l’humeur, notamment la dépression. Ces travaux scientifiques viennent confirmer qu'un stress chronique peut altérer la composition du microbiote intestinal, ce qui pourrait provoquer des perturbations des métabolites et affecter le bien-être mental.