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Sclérose en plaques : manger beaucoup de poisson ralentit la maladie

Avoir une consommation accrue de poisson ralentit la progression de la sclérose en plaques, selon une nouvelle étude

Sclérose en plaques : manger beaucoup de poisson ralentit la maladie manassanant pamai/istock




L'ESSENTIEL
  • La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui touche le système nerveux central et peut provoquer un handicap.
  • La consommation de poissons maigres et gras ralentit la progression de la maladie, selon la nouvelle étude.
  • Les effets protecteurs étaient plus prononcés chez les patients qui maintenaient une consommation constante de poisson.

La sclérose en plaques, maladie auto-immune qui touche le système nerveux central, provoque des troubles moteurs, sensitifs, de l’équilibre et/ou visuels pouvant conduire à un handicap.

Manger beaucoup de poisson aiderait à ralentir la progression de la pathologie, selon une étude publiée dans la revue Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, le 25 février 2025.

Sclérose en plaques : une consommation accrue de poisson lutte contre le handicap

Pour comprendre l’influence du poisson sur la santé des patients atteints de la sclérose en plaques (SEP), les chercheurs ont repris les dossiers médicaux de 2.719 personnes touchées par la maladie. En plus des examens passés, la consommation de poisson sur 15 ans a été évaluée pour 1.719 volontaires.

L’analyse de l’ensemble des données récoltées met en lumière une association entre le fait de manger une quantité importante de poissons maigres et gras au moment du diagnostic et un risque réduit d'aggravation de l'invalidité à 24 semaines. Les grands consommateurs de saumons, de maquereaux, de colins ou encore de cabillauds avaient également moins de risque d’atteindre des degrés de handicap plus importants (EDSS3 et EDSS4).

De plus, les patients qui ont eu une consommation constante de poisson pendant la période de suivi ont eu des effets protecteurs plus prononcés.

SEP : les propriétés anti-inflammatoires du poisson au cœur de l’effet protecteur ?

L’équipe, composée de chercheurs du Karolinska Institutet (Suède) et du China Agricultural University (Chine), avance une hypothèse expliquant l’effet protecteur du poisson chez les patients atteints de la sclérose en plaques.

"Nos résultats suggèrent qu'une consommation plus élevée de poisson est associée à un risque réduit de progression de l'invalidité dans la SEP, probablement en raison des propriétés anti-inflammatoires et neuroprotectrices des nutriments présents dans le poisson", écrivent les auteurs dans leur article scientifique. Ils ajoutent que leurs travaux soulignent "l'importance potentielle des habitudes alimentaires dans la prise en charge de la SEP."

Toutefois, ils reconnaissent que des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer leurs conclusions avant d’intégrer la consommation de poissons dans les recommandations données aux malades touchés par la SEP.

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