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Accouchement prématuré de Béatrice d’York : “On a si peu de contrôle”

La princesse Beatrice d’York s’est confiée dans le magazine Vogue sur les craintes et les peurs qui ont entouré la naissance prématurée de sa deuxième fille.

Accouchement prématuré de Béatrice d’York : “On a si peu de contrôle” Minerva97/wikipedia CC BY 2.0




L'ESSENTIEL
  • Beatrice d'York a accouché prématurément d'une petite Athena en janvier 2025.
  • Elle a raconté cette naissance prématurée, source de grandes angoisses et de craintes, dans le magazine Vogue.
  • On compte en France 55.000 naissances prématurées par an.

Le 22 janvier dernier, la princesse Beatrice d’York et son époux ont accueilli leur deuxième enfant, Athena Elizabeth Rose. Mais cette arrivée a été marquée par de fortes craintes et inquiétudes. En effet, le bébé, prévu pour le printemps, est né avec plusieurs semaines d’avance.

La petite-fille d'Elizabeth II s’est confiée sur cette naissance entourée par les professionnels de santé et les épreuves traversées pendant cette grossesse difficile dans la version britannique du magazine Vogue.

Béatrice d'York : "rien ne vous prépare au moment où vous réalisez que votre bébé va naître prématurément"

Au cours de la grossesse, les médecins ont averti Beatrice d’York qu’elle risquait d’accoucher prématurément. "Rien ne vous prépare vraiment au moment où vous réalisez que votre bébé va naître prématurément. On a si peu de contrôle. Naîtra-t-il en bonne santé ? Y aura-t-il des complications ? Comment allez-vous jongler avec le reste de la vie de famille tout en essayant d'assurer la sécurité et le bien-être de votre petit être humain ?", écrit-elle dans son témoignage.

"On peut essayer de planifier sa grossesse autant que possible, mais parfois, le corps – ou le bébé – a d'autres idées. Ce qui peut parfois conduire à un accouchement prématuré", ajoute-t-elle.

La membre de la famille royale du Royaume-Uni a conscience qu’elle a eu un accompagnement médical, dont toutes les femmes dans le monde ne peuvent pas bénéficier. Toutefois, "comme tant d'autres futures mamans, je suis restée éveillée les semaines précédant l'accouchement, essayant de surveiller chaque mouvement du bébé dans mon ventre et me demandant mille fois : et si ceci arrivait, ou si cela arrivait ?".

"Elle était si petite ..."

Et l’inquiétude est restée présente même après la naissance de sa fille. "Elle était si petite qu'il a fallu plus de quelques semaines pour que les larmes de soulagement sèchent et que la vie avec notre bébé en bonne santé devienne réelle. Ses pieds étaient si petits – presque de la même taille que les pattes d'un des doudous de ma fille aînée".

Aujourd’hui, la petite va bien. Si ses parents ont pu avoir des éléments de réponse sur cette arrivée précoce, la cause n’a pas été déterminée précisément. C’est pourquoi Béatrice d’York a décidé de s’engager auprès de la fondation Borne qui travaille "à mettre un terme aux naissances prématurées".

"On dit qu'un problème partagé est un problème divisé par deux, et comme pour mon travail autour de la dyslexie, j'espère faire tout mon possible pour soutenir d'autres personnes comme moi", précise la jeune maman.

Prématurité : " je suis déterminée à faire davantage pour aider les autres à trouver des réponses aux questions sur les complications"

"En repensant à ces mois d'inquiétude, je suis déterminée à faire davantage pour aider les autres à trouver des réponses aux questions sur les complications pouvant conduire à un accouchement prématuré – des questions qui ont rythmé mes journées (et mes nuits) pendant ma grossesse". explique Beatrice d'York. En effet, naître avant 37 semaines d’aménorrhée (SA) (avant 8 mois et demi de grossesse) peut être accompagné de complications.

Un développement in-utero interrompu

"La naissance prématurée d’un enfant interrompt son développement in-utero : tous ses organes sont présents, mais ils sont encore immatures. Les complications les plus graves concernent principalement le cerveau, les poumons, le tube digestif et l’œil", explique l’Inserm.

Parmi les plus fréquentes, on peut citer :

  • des troubles neurologiques : paralysie cérébrale, convulsions ou troubles du développement ;
  • des problèmes respiratoires : risque de difficultés à respirer et de mauvaise oxygénation du sang ;
  • des troubles gastro-intestinaux : un reflux gastro-œsophagien, une entérocolite ou une insuffisance intestinale ;
  • des pathologies oculaires : myopie, strabisme ou plus grave une rétinopathie ;
  • des troubles hépatiques : le risque de jaunisse est plus important en raison de l’immaturité du foie ;
  • des problèmes cardiaques : la persistance du canal artériel (PCA) est un trouble fréquent chez les prématurés.

Les bébés font face aussi à un risque de décès plus important. Il varie en fonction de l’âge gestationnel “estimé à 60–70 % pour les très grands prématurés, il est inférieur à 1 % pour les enfants nés à 35–36 SA”, précise l’Inserm.

Les complications et leur gravité varient en fonction du stade de prématurité. Plus l’enfant naît tôt, plus les risques sont élevés.

En France, on compte 55.000 naissances prématurées par an, dont 15 % de grands (6 mois à 7 mois de grossesse) et 5 % de très grands prématurés (moins de 6 mois de grossesse).

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