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Arabie saoudite

Coronavirus : un 59e décès et une piste pour bloquer l'infection

Par Julian Prial

L'Arabie saoudite a annoncé la mort d'une 59ème personne atteinte du coronavirus MERS dans le pays. Les scientifiques chinois travaillent sur une molécule susceptible d'inhiber le virus.

Wang Bo/NEWSCOM/SIPA

L'Arabie saoudite arrivera-t-elle un jour à se débarasser du nouveau coronavirus ? Le ministère saoudien de la Santé a en effet annoncé ce mercredi la mort d'une personne atteinte du coronavirus MERS, en précisant qu'il s'agissait du 59ème décès dû à la maladie dans le royaume wahhabite. Ce pays reste toujours le plus touché depuis l'apparition du virus en septembre 2012.


D'autres cas d'infection en Arabie saoudite

Le ministère a précisé que la personne décédée, un Saoudien habitant Ryad, était âgée de 60 ans. Il souffrait de plusieurs maladies chroniques. D'autres nouveaux cas ont été signalés dans le pays mais leur nombre n'a pas été précisé. A ce jour, 143 personnes ont été infectées par le virus. 

Pour sa part, le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que le coronavirus MERS a touché 180 personnes depuis 2012 dans le monde, dont 77 sont mortes. Il précise aussi que le virus est considéré comme plus mortel, mais moins contagieux que son cousin, le SRAS, qui était apparu en Chine en 2003 et avait infecté  8273 personnes dans le monde.

Un fragment de protéine pour bloquer le virus ?
Par ailleurs, selon un article paru mardi dans la revue Nature, des scientifiques chinois ont découvert, dans des essais réalisés en laboratoire, une arme potentielle pour inhiber le nouveau coronavirus. Cette équipe de chercheurs de l’Université Fudan (Shanghai) a mis au point une molécule, en l'occurrence un fragment de protéine, qui « pourrait efficacement bloquer l'infection par le coronavirus MERS sur des cellules cultivées en laboratoire. »
Dans un communiqué publié le même jour, ces chercheurs expliquent qu'il s'agit cependant d' « une toute première étape avec une expérimentation menée sur des cellules cultivées en laboratoire. Il faudra passer par des tests sur des animaux pour savoir si cette molécule peut efficacement bloquer l'infection par le MERS », conclut-elle.