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Recommandation du Collège des Généralistes enseignants

Grippe : les généralistes pour le port du masque en salle d'attente

Par la rédaction

Pour éviter la propagation du virus de la grippe dans les salles d'attente, le Collège national des Généralistes Enseignants propose de mettre à disposition des patients malades des masques faciaux.

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Les salles d'attente, nids à bactéries et virus ? Pour éviter de contaminer les autres patients, le Collège national des Généralistes Enseignants recommande d'appliquer des mesures d'hygiènes strictes. Les mesures sont simples : se laver les mains avec de l'eau et du savon ou un gel hydroalcoolique pour éviter la contamination par les mains et porter un masque chirurgical facial pour limiter les projections lors d'une toux ou d'un éternuement.

 

Le Collège national des généralistes demande aux professionnels de santé d'encourager leurs patients à se protéger en salle d'attente. En plus d'être un lieu privilégié de contamination, elles sont aussi celui où l'on peut le mieux sensibiliser les patients aux risques. C'est pourquoi le Collège conseille aux médecins de proposer systématiquement aux patients souffrant de fièvre et de toux de porter un masque. Du gel hydroalcoolique devrait aussi être mis à la disposition.

 

Le masque impopulaire

Ces « mesures barrières simples » à appliquer sont pourtant peu utilisées. Une étude réalisée en 2006 par l'Institut de Prévention et d'Education à la Santé (INPES) révèle que seuls 17% des Français sont « tout à fait d'accord » pour porter un masque en cas de grippe.  Ils ne sont aussi que 11% à le citer comme une mesure qu'ils adoptent pour se protéger des maladies infectieuses. L'efficacité du masque facial a peu été évaluée. Il est censé protéger de la transmission d'agents infectieux, notamment des infections respiratoires. Mais il laisse passer de très fines particules. C'est notamment le cas de celles véhiculant le virus de la grippe A H1N1.

 

Bien entendu, il relève de la responsabilité de chacun d'appliquer des mesures d'hygiène pour prévenir sa contamination, mais aussi pour protéger les autres de son infection. Selon un récent sondage INPES, un Français sur cinq se lave les mains pour prévenir les infections respiratoires. Ce qui pourrait expliquer le nombre élevé de cas de grippe saisonnière chaque année. Le dernier bilan du réseau Sentinelles estimait l'activité virale à modérée avec 135 cas pour 100 000 habitants.