ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Ski : attention à l’ophtalmie des neiges

La photokératite

Ski : attention à l’ophtalmie des neiges

Par la rédaction

L’Association nationale pour l’amélioration de la vue rappelle les conseils pour profiter de la montagne et du soleil tout en en préservant son capital visuel.  

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Gants, combinaison, bonnet, grosses chaussettes, c’est une partie de l’attirail sans lequel il est impossible de profiter des sports d’hiver, sans oublier évidemment les lunettes de soleil. Si la plupart des gens les portent sur les pistes, elles ne sont pourtant pas sur tous les nez lors des pauses en terrasse pour déguster une boisson chaude ou sur les remontées mécaniques. Pourtant d’après les spécialistes de la vue, à la montagne, il faudrait protéger ses yeux du soleil quasiment en permanence. En effet, selon un communiqué diffusé par l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (AsnaV), aux sports d’hiver les dangers du soleil sont là où l’on s’y attend le moins. Ces acteurs de la santé visuelle rappellent les quelques règles à respecter pour profiter de la montagne en toute sécurité.

 

Le risque extrême l’ophtalmie ou cécité des neiges

Tout d’abord ces précisent que notamment pour les yeux, le soleil est plus dangereux en hiver qu’en été. D’une part, parce qu’en l’absence de sensation de chaleur sur la peau les gens ont tendance à moins se méfier de ses effets nocifs. D’autre part, surtout à la montagne, la neige réfléchit jusqu’à 85% des rayons lumineux, et cela même par temps couvert. « Plus on gagne en altitude, plus les UV du soleil sont nocifs : à chaque palier de 1 000 mètres, la proportion d’ultraviolets augmente de 10% à 12% » précise le communiqué de l’Asnav. Par ailleurs, ces spécialistes alertent les skieurs vis à vis du risque de photokératite causée par l’exposition non protégée des yeux aux rayons ultraviolets. Elle est appelée « cécité des neiges » ou « ophtalmie des neiges » dans ses formes extrêmes car elle se produit le plus souvent en altitude ou en milieu polaire. Enfin, les professionnels précisent que les enfants sont particulièrement à risque. Jusqu’à 12 ans environ, leurs yeux sont plus transparents et laissent passer davantage les rayons UV. A long terme, le risque est que cela engendre un vieillissement précoce de l’œil favorisant l’apparition de maladie comme la cataracte ou la DMLA.

 

Une monture souple et des verres de catégorie 4

Pour protéger son capital visuel lors d’un séjour à la montagne l’AsnaV préconise donc de suivre quelques conseils. Pour commencer, il est important d’opter pour une monture souple adaptée au visage. Les lunettes doivent également bien tenir correctement sur la base du nez et derrière les oreilles, c’est pourquoi il est préférable de prendre une monture avec des élastiques pour les enfants, notamment en cas de chute sur les pistes de ski. De plus il est primordial de choisir des lunettes portant le marquage CE, gage de qualité et de sécurité. Pour finir, les spécialistes de la vue conseillent d’utiliser des verres de catégorie 4 en montagne car elles offrent la protection le plus adaptée. En revanche, conduire avec ce type de verre peut s’avérer dangereux.

 

Source : communiqué de l’AsnaV