Les étudiants ne dorment pas assez selon un sondage Harris Interactive pour la mutuelle étudiante SMEREP. Cette étude, rendue publique ce 11 mars, souligne le « manque chronique de sommeil » chez ces jeunes adultes, ainsi qu’un coucher tardif.
L’immense majorité des étudiants (74%) dorment moins de 8 heures par nuit. Ils sont même 16% à passer moins de 6 heures dans leur lit. Majoritairement en cause : le travail scolaire. 30% des jeunes l’invoquent comme la raison de leurs heures de veille prolongée. En Île-de-France, presque la moitié sacrifie le repos au profit des études.
Sans surprise, l'autre raison souvent invoquée est la consultation d'internet ou encore la télévision. 22% des étudiants avouent passer du temps devant le petit écran, et 20% reconnaissent que le surf sur Internet et les réseaux sociaux contribuent à des heures de coucher plus tardives.
Mais, c’est parfois le corps qui refuse le repos, selon l’aveu des étudiants, et de manière récurrente. Chez 38% d’entre eux, l’insomnie frappe au moins une fois par semaine. Cette légère hausse par rapport à 2013 (+1 point de pourcentage) est plus marquée en Île-de-France. Preuve que le repos est pourtant important aux yeux des étudiants : ils le situent en 2e position des thèmes de prévention qu’il faut privilégier, juste après l’alimentation et devant la gestion du stress.
Fin 2013 déjà, le bilan de la santé des étudiants de l'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) soulignait le manque de sommeil flagrant chez ce public : 4 sur 10 se disaient « épuisés » et 22% signalaient des problèmes de sommeil.