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QUESTION D'ACTU

Aux Etats-Unis

La mode des selfies augmente le nombre de chirurgies esthétiques

Un selfie réussi a aussi un prix. Selon une association de chirurgiens plastiques américains, cette nouvelle tendance a fait augmenter le nombre de recours à la chirurgie chez les jeunes.

La mode des selfies augmente le nombre de chirurgies esthétiques MWA/ZOJ/WENN.COM/SIPA




Un selfie raté peut prêter à sourire… mais aussi complexer son auteur. Ces autoportraits, de plus en plus populaires, seraient à l’origine d’une hausse du nombre d’opérations en chirurgie esthétique. C’est ce qu’a affirmé ce 11 mars l’Académie Américaine de Chirurgie Plastique et Reconstructive Faciale (AAFPRS), lors de la présentation de son sondage annuel.

 

L’impact des nouvelles pratiques du web a un impact réel sur les opérations esthétiques. Sur les 2 700 membres de l’AAFPRS interrogés, un tiers a constaté une hausse des consultations à cause d’une mauvaise image renvoyée par les réseaux sociaux. Ils sont même 13% à signaler que davantage de patients sont insatisfaits de leur visage à cause du partage de selfies. Ces problèmes d’image se retrouvent dans le nombre d’opérations réalisées. En 2013, les rhinoplasties (opération du nez) ont augmenté de 13%, les transplantations capillaires et les chirurgies de la paupière de 7%. Les chirurgiens notent aussi un nombre accru de liftings, d’injections de botox et de peelings chimiques.

 

Un regard plus critique

« Les plateformes sociales comme Instagram, Snapchat ou l’application iPhone Selfie.im se fondent seulement sur l’image et agissent comme un microscope. Les patients se regardent souvent d’un œil plus critique qu’avant. Ces portraits fournissent une première impression, et nos patients souhaitent montrer leur meilleur visage à d’éventuels amis, amoureux ou employeurs », analyse le président de l’AAFPRS, le Dr Edward Farrior. Les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans la vie des ados, y compris leur estime de soi. Il n’est donc pas surprenant, selon l’AAFPRS, qu’ils soient à l’origine d’un nombre croissant d’opérations chez les moins de 30 ans.

 

Mais les jeunes ne sont pas prêts à tout pour un physique plus avantageux. « Au top 5 des inquiétudes de la plupart des patients, on trouve le résultat, le prix, la convalescence, la douleur et les cicatrices », détaille le Dr Farrior. Il souligne que les produits injectables apportent une solution acceptable à une grande partie de ces problèmes. D’ailleurs, 3 procédures sur 4 réalisées en 2013 étaient non invasives.

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