S’accrocher à son travail, c’est souvent s’accrocher à sa chaise. Résultat, nous prenons du poids. C’est l’un des enseignements d’une étude réalisée par un réseau social de professionnels, Viadéo, pour le compte d’un site de conseil en ligne, I love my diet coach. Dévoilée par le Parisien, l’enquête montre que la moitié des personnes interrogées reconnaissent avoir pris du poids après leur embauche. 62 % des salariés vivent entre 4 et 8 heures par jour assis derrière leur bureau.
Lucides, les sondés avouent que le travail conduit à une mauvaise hygiène de vie. Il faut dire que toutes les conditions sont réunies, note la journaliste Flora Genoux. Les stressés font de la rétention d’eau, d’autres compensent leurs angoisses en devenant mangeurs compulsifs et les repas vont du sandwich le lundi au repas calorique au restaurant le lendemain. Bien souvent, le grignotage et le distributeur de boissons et de nourriture augmentent le risque de ces dérapages alimentaires.
Et puis, il y a le célèbre dessert sucré de la cantine. Celui sur lequel on se jette pour compenser le morceau de viande semelle servi avec des haricots insipides.
Conscientes du phénomène, explique le quotidien, de nombreuses entreprises incitent ses salariés à faire de l’exercice. Peut-être pour notre épanouissement ,mais surtout parce que la pratique d’un sport fait baisser de 30 à 40 % l’absentéisme.
Les recettes sont variées. Elles vont du complexe sportif intégré à l’entreprise à la pause plus longue à la mi-journée, en passant par des abonnements à tarif réduit pour des salles de sport. Interrogé par le journal, un consultant en management avertit : « Avec ce genre de politique, on touche à la limite entre vie publique et vie privée ».
Permière diffusion : 11 avril 2014
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