Consommer des aliments et des boissons excitantes avant de dormir, utiliser des appareils électroniques avant de se coucher, dormir dans une chambre bruyante et lumineuse...Tous ces facteurs sont certes à prendre en compte, mais avec modération. Selon une étude australienne publiée sur la revue Sleep, ils ne seraient pas les seule responsables des troubles du sommeil.
Une étude, menée par l'Université australienne de Monach a démontré le lien entre les facteurs génétiques et les problèmes de sommeil.
L'ADN responsable à 57 % de la qualité du sommeil
Menée sur 132 vrais et faux jumeaux de 12 ans, en analysant leurs habitudes de sommeil, l'étude démontre que des vrais jumeaux ont plus de probabilités d'avoir une qualité, une durée et des horaires de sommeil similaires que des faux jumeaux.
Les facteurs génétiques seraient responsables à 65 % du temps de sommeil, à 83 % du temps d'endormissement et à 57 % de la qualité du sommeil.
Pour l'auteur de l'étude, Tracey Sletten, « il est clair que les facteurs génétiques ont une influence primordiale sur la qualité du sommeil, et une influence plus faible sur les horaires. »