Le virus a encore frappé. C’est cette fois au Liban qu’un patient atteint du coronavirus Mers (Syndrome respiratoire du Moyen Orient) a été détecté. « Jeudi après-midi, un patient a été diagnostiqué comme atteint du coronavirus Mers alors qu'il était soigné dans un hôpital », a déclaré le ministre de la Santé. Il a précisé que l’état de santé du patient s’est amélioré et qu’il a pu quitter l’hôpital.
La propagation de ce virus est causée par les dromadaires, comme l’a démontré récemment une étude américaine. L’épidémie touche le plus durement l’Arabie saoudite. Le 8 mai, 18 nouvelles contaminations et quatre nouveaux décès ont été annoncés par le ministère de la Santé de la monarchie wahhabite. C’est dans ce pays, ainsi qu’à Dubaï, que 90 % des contaminations ont été détectées. En tout, depuis 2012, plus de 500 personnes ont été touchées par le coronavirus, et 121 en sont décédées.
D’ailleurs les autorités françaises ont décidé de réagir : le site français du ministère des Affaires étrangères déconseille ainsi « aux personnes âgées, à celles souffrant de maladie chronique, aux femmes enceintes et aux enfants, d'effectuer le petit pèlerinage (oumra) et le grand pèlerinage (hadj) à La Mecque cette année » afin d’éviter de propager le virus.
Le coronavirus est un “cousin” plus dangereux mais moins contagieux que le SRAS, avec un taux de mortalité de 65% contre 8% pour le SRAS. Un patient qui en est la victime souffre d’une infection pulmonaire, de fièvre, de toux et de grosses difficultés respiratoires. La seule différence est que le MERS entraîne aussi une insuffisance rénale aiguë.