Donner son sang pour sauver des vies.. Chaque année, l’Établissement Français du Sang (EFS) multiplie les campagnes et les appels pour recruter de nouveaux donneurs. Pour l'année 2013, 2 833 000 prélèvements ont été effectuées. Quant aux « habitués » du don du sang, ils sont assez nombreux. À Toulouse, un homme de 52 ans vient de fêter son 500ème don de sang.
Donner pour se faire plaisir
Grâce aux réponses des 15 271 donneurs participants à un quesrtionnaire, l’Observatoire des donneurs a pu mettre en lumière les motivations poussant les sondés à venir donner leur sang : se faire plaisir en donnant. En aidant les autres, la personne se donne bonne conscience. Selon l’étude, le donneur « apparaît finalement centré majoritairement sur lui-même ». Cependant, « c’est "un contexte personnel" qu’il désigne comme le principal élément pouvant le conduire à ne plus donner son sang », constate l’étude.
En plus de connaître les motivations des donneurs, l'EFS a porté son attention sur leur rapport au monde. Pour la plupart, ils s’estiment « heureux, chanceux, optimistes ». C’est une première pour l’EFS. Dans les précédentes études, les donneurs expliquaient leur geste par un élan de générosité. Aujourd’hui, l’optimisme des donneurs les pousse à venir donner. Ils considèrent que « l’important dans la vie c’est de savoir se faire plaisir, de suivre ses envies » dit l’étude. En dehors de ce geste de solidarité, les répondants « ne se déclarent que moyennement engagés dans des projets collectifs ».
Des donneurs globalement satisfaits
Satisfaits des rapports avec le personnel chargé de la collecte, les donneurs émettent quelques réserves. Par exemple, ils reconnaissent préférer les sites fixes à la collecte mobile principalement à cause des lieux peut être trop exigus.
Le degré de satisfaction varie avec l'âge. Les moins de 30 ans sont plus méocntents que les plus de 60 ans. Parmi les motifs d’insatisfaction, les plus jeunes évoquent le fait que l’EFS ne s’adapte pas tout à fait aux contraintes des donneurs. « L’EFS devra se poser la question de l’adéquation culturelle avec les nouvelles générations », recommande l’étude.
L’EFS a découvert un autre motif pouvant expliquer les différences quant à la satisfaction des donneurs. Le type de don en serait la cause. 35 % des donneurs de sang total se disent satisfaits de la facilité de prélèvement contre 44 % pour les donneurs d’aphérèse, c’est-à-dire soit de plasma, soit de plaquettes.
Le 14 juin prochain se tiendra la Journée Mondiale des donneurs de sang. Toute la semaine, l'EFS organisera des collectes de sang à travers la France et dans les Dom-Tom.