La période du 13 au 20 juin risque d'être terndue pour les allergiques. Elle va conjuguer soleil et vent, un cocktail idéal pour disséminer le pollen des graminées produit par les herbes de bordure de route. Le risque allergique au pollen sera maximal sur la quasi-totalité de la France, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Il recommande aux allergiques de bien suivre leur traitement pour éviter des rhinites, voire des crises d'asthme.
Les personnes allergiques réduisent souvent leurs activités durant les périodes de forte concentration de pollen. Une étude menée pendant 3 ans par des chercheurs de l'université Aarhus, au Danemark, montre que la gestion des allergies est en réalité bien plus complexe que cela, et dépend des heures de la journée.
Pour cela, les chercheurs ont divisé la saison des allergies aux graminées en trois périodes différentes. L'étude montre qu'il y a un double pic en début de saison, un pic de réaction durant la soirée en milieu de saison et un pic en milieu de journée en fin de saison. « Les personnes allergiques devraient éviter de sortir entre 16 h et 20 h. A la fin de la saison, les personnes qui souffrent d'allergie devraient éviter d'être dehors au milieu de la journée », a précisé le Dr Robert Peel de l'université Aarhus.
Différents facteurs sont à l'origine de l'allergie aux pollens de graminées, les plus importants étant le climat et la pollution, ces facteurs variant selon le type de graminée. Chaque plante a des effets allergisants durant une semaine ou deux, la saison totale durant environ 2 mois. Les chercheurs ont conclu que l'analyse des pollens est très complexe, car cela varie selon chaque type de plante, et que le meilleur moyen d'expliquer ces trois moments où la concentration de pollen est très élevée est d'analyser l'influence pour chaque type d'herbe.
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