Ce jeudi, la météo a été clémente pour les Français. Le soleil brillera en effet sur toute la France, du nord au sud et de l’ouest à l’est. Et avec lui, le thermomètre va à coup sûr grimper. En chiffres, vous aurez de 28° à 30° sur la Côte Atlantique, en Champagne-Ardennes et en Lorraine, 30° dans le Centre, en Limousin, en Rhône-Alpes et en Alsace, et 31° pour la Corse.
Malheureusement, ces pics de chaleur entraînent des pépins de santé pour les plus fragiles d'entre nous. C'est ce que révèle le bulletin national d'information SOS Médecins publié ce jeudi sur le site de l'Institut de veille sanitaire (InVS).
Plus de déshydratation et de coup de chaleur
Au lundi 30 juin, l'association indique que les consultations pour coup de chaleur et déshydratation ont augmentaté au cours de la dernière semaine écoulée, avec des effectifs de patients qui restent encore « faibles » malgré tout (+26 visites pour coup de chaleur, +10 visites pour déshydratation).
Cette augmentation concerne les moins de 75 ans pour les coups de chaleur et les plus de 15 ans pour les déshydrations.
SOS médecins note par contre « une baisse des consultations pour l’indicateur coups de chaleur en fin de semaine. » Sans doute due aux températures douces de ce week-end sur toute la France.
Au final, pour le moment, il n'y a toujours pas de panique du côté de ces médecins de l'urgence, car « les effectifs observés sont conformes à ceux des années 2012 pour les deux indicateurs. » Mais légèrement au-dessus de 2013.
Pour rappel, l'Anses (1) dans le cadre du plan national canicule, a rappelé ce lundi les bons gestes à adopter en période de fortes chaleurs. Elle recommande de boire régulièrement, sans attendre d’avoir soif.
Les moustiques au rendez-vous de l'été
Par ailleurs, l'été est également le saison des moustiques. Et justement, l’indicateur de piqûres d’insectes est globalement en hausse cette semaine dans toutes les classes d’âge (+18 % soit +68 visites).
Avec une augmentation sur les deux derniers jours (week-end dernier). Les effectifs observés de patients piqués cet été restent pour leur part supérieurs à ceux des années 2012 et 2013.
Les allergies en baisse
Enfin, les pathologies de la saison hivernale n'ont pas encore totalement disparu, puisque les principales causes de consultation sont les infections de la sphère ORL et les gastro-entérites, chez les enfants, avec une légère augmentation des fièvres isolées (+14 % soit +102 cas).
Chez les adultes par contre, on observe une augmentation des infections urinaires (+12 % soit + 125 cas).
Dernière précision qui en rassurera certains, les allergies tant redoutées sont en baisse significative (-9 %, soit -83 cas).
(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail