On entend souvent que les douleurs lombaires sont liées au temps qu’il fait, ou que l’humidité peut empirer le mal de dos. Mais des chercheurs australiens ont démontré le contraire, dans une étude publiée dans la revue Arthritis Care and Research.
Ni la pluie, ni le froid
En comparant la condition de 993 patients, avec les données météorologiques de la semaine et du mois précédent le jour de la prise en charge médicale, les chercheurs ont conclu que ni la température, ni les précipitations, ni l’humidité ne causaient les symptômes du mal de dos. La vitesse du vent pouvait augmenter légèrement les douleurs, mais sans que cela ne soit cliniquement significatif.
La plupart des patients pensent que le temps influe sur leurs symptômes, causant les douleurs, ou les aggravant. Les chercheurs démontrent que cette idée n’est pas fondée. Ils précisent néanmoins que l’impact de la météo sur certaines maladies biens spécifiques, comme la fibromyalgie, qui peut faire souffrir du dos, devrait être investigué.
Le travail plus que la météo
Le mal de dos est l’un des maux les plus fréquents chez les adultes, au point qu’il est souvent qualifié de « mal du siècle ». Les douleurs lombaires affectent tout de même plus de 10% de la population mondiale.
L'origine du mal vient plutôt des conditions de travail. Porter des charges lourdes, être soumis à un stress intense, avoir une mauvaise posture sont autant de facteurs de risque. D’ailleurs, les agriculteurs en sont quatre fois plus affectés que le reste de la population, en raison de la nature physique de leur travail.
Autre possibilité, les lésions musculaires liées à des chocs ou à des mouvements violents peuvent aussi être responsables des douleurs. Et contrairement aux idées reçues, après une période de repos, il est conseillé de reprendre une activité physique rapidement, pour que les muscles se remettent en mouvement et reprennent vite un fonctionnement normal.
Cependant, il existe autant de maux de dos que de patients. Les causes sont donc variées, tout comme les traitements, qui peuvent aller du massage médical, à la séance de kinésithérapie en passant par la prise d’anti-inflammatoires.
En revanche, une chose est sûre, pas d’affaire de météo là dedans.