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QUESTION D'ACTU

Médicament interdit dans le pays

Affaire du Dafalgan en Géorgie : la Française enfin libre

Deux Françaises avaient été arrêtées en Géorgie parce qu'elles possaidaient du Dafalgan codéiné. Hatice Kaynar a enfin pu rentrer chez elle, quelques jours après sa compatriote.

Affaire du Dafalgan en Géorgie :  la Française enfin libre Les touristes sous traitement doivent voyager avec leurs ordonnances. (KROD/WPA/SIPA)




Hatice Kaynar, une Française de 36 ans, est enfin soulagée. Sous le coup d'une mesure de rétention administrative depuis près de 10 jours en Géorgie, elle a pu quitter la petite république caucasienne ce mardi. Elle s'était rendue coupable de possession de Dafalgan codéiné, un médicament antidouleur considéré comme un stupéfiant en Géorgie.


Condamnées à 2500 euros d'amende

La même mésaventure était arrivée à Arzu Bilici. Mais la mère de famille de 41 ans avait quant à elle, été autorisée à quitter la Géorgie le 8 août. « Le cauchemar est terminé », avait alors déclaré à l'AFP sa mère. Après un jugement, les deux Françaises ont cependant été condamnées à payer 2500 euros d'amende. 

Arzu Bilici, 41 ans, et Hatice Kaynar, 36 ans, séjournaient en Turquie. Les deux femmes ont la même idée, à quelques jours d’écart : passer la frontière avec la Géorgie. Mais elles se heurtent à la douane. C’est le contenu de leurs trousses à pharmacie qui est incriminé, plus particulièrement un médicament antalgique qui peut paraître anodin. Le Dafalgan codéiné est interdit dans cette république située à l’ouest du Caucase.


Des conseils aux voyageurs

Si l’affaire a de quoi étonner, l’interdiction des médicaments à base d’opiacés n’est pas ignorée du ministère des Affaires étrangères. Il indique en effet sur son site que « certains médicaments délivrés sur ordonnance en Europe ne sont pas autorisés à l’importation en Géorgie ». Il recommande « fortement » aux personnes sous traitement médical de se renseigner auprès de l’ambassade de Géorgie en France que celui-ci est autorisé. Et s’ils se déplacent dans le pays, conserver sur eux l’original et des copies de l’ordonnance permettra d’éviter des écueils de ce type. Un conseil qui est valable pour tous les touristes qui prennent des médicaments sur prescription, quelle que soit leur destination.

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