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Un dépistage précoce de la cirrhose

Par Philippe Berrebi

MOTS-CLÉS :

Il fait partie de ces organes silencieux qui peuvent cacher un mal qui nous ronge. Deux millions de Français, rappelle Damien Mascret dans Le Figaro, ont une maladie chronique du foie et 325000 souffriraient d’une cirrhose. « On fait souvent le diagnostic trop tard », reconnaît le Pr Paul Calès. Le chef du service d’hépato-gastro-entérologie du CHU d’Angers présentera dans quelques jours les résultats du premier test sanguin de diagnostic de la cirrhose, le cirrhomètre. Une avancée  qui pourrait bien changer la donne. Au moment du diagnostic d’une cirrhose, explique le quotidien,  deux patients sur trois présentent déjà des complications. Ce retard de diagnostic est d’autant plus préjudiciable que des traitements peuvent enrayer cette évolution redoutable. Depuis la biopsie hépatique, précise le journaliste, des examens non invasifs se sont développés que ce soit par la prise de sang, l’échographie ou la pose d’une sonde sur le foie. Mais avec le cirrhomètre, confirme le Pr Calès, la prise de sang permet en quelques jours de faire un diagnostic du stade de fibrose, d’affirmer ou d’exclure le diagnostic de cirrhose ». Dans 75% des cas, les autres examens deviennent inutiles. Ces tests de dépistage précoce s’adressent en priorité à ceux qui ont des facteurs de risque d’hépatite virale comme les personnes qui ont utilisé des drogues par voie intraveineuse, celles qui sont en surpoids ou qui ont une consommation excessive d’alcool.

 

Préparer l’accouchement
 

Les futures mamans se prennent en main. Dans Le Parisien, Anne- Cécile Juillet détaille toutes les techniques en vogue pour préparer son accouchement. Si depuis plusieurs décennies la grossesse est suivie de très près d’un point de vue médical, observe la journaliste, de plus en plus de futures mamans souhaitent, en parallèle, s’y préparer à leur façon. De manière douce, naturelle, tant d’un point de vue psychologique que physiologique, et toujours avec la même intuition : ne pas être simplement une patiente passive, ne pas subir sa grossesse, mais être une femme enceinte en forme et épanouie. Entre la sophrologie, technique de relaxation, l’haptonomie, qui permet d’entrer en contact par le toucher avec son bébé ou le pilâtes, méthode douce d’exercice physique, les femmes ont l’embarras du choix pour se préparer au grand jour.