Alors que bon nombre d'enfants découvrent cette semaine les nouveaux rythmes scolaires, l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) rappelle aux parents les conseils pour redémarrer du bon pied. Une ordonnance qui se résume à une règle de trois.
Recaler le sommeil
« Longues veillées, journées gâchées », c'est ainsi que l'institut de prévention met en relief la nécessité de recaler le soommeil des enfants. Les journées et les nuits ont été bouleversées durant les vacances, l'impératif de la rentrée est donc de retrouvrer des heures fixes et un nombrre d'heures suffisant pour permettre à l'enfant de se récupérer.
Autre conseil livré par le Pr Claire Leconte à pourquoidcoteur il y a quelques jours, « il faut que les enfants et les ados s'habituent vraiment à supprimer les écrans 30 mn-1h avant l'heure où ils vont aller se coucher. Les écrans sont perturbateurs dans l'apparition du sommeil, soulignait ce professeur de psychologie à l’Université de Lille 3. Ils empêchent l'hormone du sommeil (mélatonine) de démarrer sa sécrétion ».
La mise à jour des vaccinations
Selon le dernier baromètre de l'Institut, un Français sur cinq ne « serait pas protégé manière optimale face aux maladies infectieuses ». D'ailleurs, si l'objectif du taux de couverture des nourrissons et des enfants de 95 % est bien atteint pour certaines maladies (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite), des efforts restent à faire pour d'autres, comme la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et l’hépatite B pour les nourrissons.
« Le suivi auprès des professionnels de santé, via le carnet de santé ou le carnet de vaccination, s’avère donc indispensable », rappelle l'INPES. Le médecin pourra s'assurer que les vaccinations sont à jour et que les rappels ont bien été effectués conformément au calendrier vaccinal.
Les poux les les 3-11 ans
L'école est un paradis pour les poux. 12 millions d'élèves s'y croisent tous les jours. « La promiscuité et la vie en collectivité sont en effet les deux grands facteurs favorisant leur transmission et l’épidémie due à ces parasites », observe l'INPES. Ils sévissent principalement dans les cheveux des 3-11 ans, sont inoffensifs mais tenaces et envahissants. Aucune tête n'est à l'abri même avec une hygiène irréprochable.
Les parents peuvent néanmoins limiter l'invasion er réduire les risques de contamination. « Surveiller les cheveux de façon régulière, bien les brosser et les attacher s’ils sont longs, demander à l’enfant de ne pas échanger écharpe, foulard et bonnet avec ses camarades », recommande l'INPES. Des traitements vendus en pharmacie combinés avec un démêlage des cheveux (pour toute la famille) et une grande dose de patience permettront d'en venir à bout.