Comment faire les bons choix pour préserver son équilibre alimentaire et celui de ses proches ? Après des années de bataille avec l’industrie agro-alimentaire, de nombreux pays se sont dotés – ou l’envisagent, comme la France – de systèmes d’étiquetage donnant les informations nutritionnelles sur les produits.
Mais ces informations ne servent à rien si les consommateurs ne connaissent pas le nombre de calories nécessaires par jour, et qu'ils font fi du repère de 2 000 calories quotidiennes sur lequel ces étiquettes s'appuient, constatent des chercheurs de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health (États-Unis). « Il ne suffit donc pas d’afficher le nombre de calories sur les menus », estime le responsable de l’étude, le Dr Lawrence J. Cheskin.
Alors, pour tenter d’apporter des solutions, relate le site du quotidien régional La Dépêche, les chercheurs ont réuni 246 adultes répartis en trois groupes. L’équipe de scientifiques leur a présenté « les contenus caloriques d'aliments de fast-food sans donner aux participants d'indication sur la consommation de calories quotidienne recommandée », explique le journaliste. Plus d’un participant sur deux (58 %), ne connaissait pas les recommandations des 2 000 calories/jour.
Tous les lundis et pendant quatre semaines, les deux premiers groupes recevaient des informations alimentaires, l’un par sms, l’autre par mail. Aucune information n’était communiquée au dernier groupe.
Résultat, les participants du « groupe sms » étaient deux fois plus susceptibles d’assimiler les recommandations que les autres.
Pour les auteurs de l’étude, la connaissance de son « budget calorique » incite à consommer et à préparer des repas plus sains. Les sms sur les smartphones agiraient alors comme un pense-bête.
