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4ème plan quinquennal

Le nouveau plan Alzheimer s'ouvre à d'autres maladies

Par La rédaction

D’une durée de cinq ans, ce nouveau plan Alzheimer sera élargi à d’autres maladies neurodégénératives. Un grand flou persiste sur le détail des pathologies intégrées et le financement.

Mood Board / Rex Featur/REX/SIPA
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La ministre des Affaires sociales et de la Santé dévoilera le 28 octobre prochain le nouveau plan d'action contre la maladie d'Alzheimer. Dans la continuité des trois premiers plans, ce quatrième se veut toutefois plus transversal en englobant plusieurs maladies neuro-dégénératives dont le détail reste encore un mystère. « C’est pourtant un point très important qui peut avoir un impact direct sur la répartition des financements de ce plan. Si on l'élargit, il faut forcément élargir le financement », considère Marie-Odile Desana, la présidente de France Alzheimer. 
Le nouveau plan intégrera « des avancées attendues en matière de recherche, de soins et d’accompagnement pour les personnes malades et leurs proches », indique le ministère

Quatre grands thèmes

D’une durée de cinq ans, il se déclinera autour de quatre grands axes prioritaires : la soin et l’accompagnement des malades tout au long de la vie sur l’ensemble du territoire ; l’adaptation de la société aux enjeux des maladies neuro-dégénératives pour agir sur les répercussions quotidiennes de ces pathologies ; le développement et la coordination de la recherche sur les maladies neuro-dégénératives ; la gouvernance du futur plan pour en faire « un véritable outil d’innovation dans le pilotage des politiques publiques et la démocratie en santé ».

Des structures de répit

Ce plan est pensé pour compléter les apports de la stratégie nationale de recherche, de la stratégie nationale de santé et de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. « Nous voulons que les besoins spécifiques de chacun soient respectés dans la diversité des pathologies intégrées à ce plan. Pour nous, la priorité des priorités reste la création de structures de répit de proximité pour les familles que sont les accueils de jour et l’hébergement temporaire», évoque Marie-Odile Desana.

Aujourd’hui, 850 000 Français sont malades d’Alzheimer, une pathologie qui concerne directement ou indirectement trois millions de personnes dans notre pays.