Le bilan s'alourdit. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de morts depuis le début de l'épidémie d'Ebola vient de franchir les 3 000 personnes. Une situation dramatique et sans précédent.
6 500 malades dont 375 médecins
Les dernières données indiquent que plus de 6 500 personnes ont été infectées depuis le moment où l'épidémie a éclaté. La barre symbolique des 3 000 morts vient d'être franchie.
Le Libéria est toujours le pays le plus touché, avec plus de la moitié des décès recensés, 1 830 personnes ayant succombé à la maladie. Encore plus inquiétant, des études estiment désormais que le nombre de malades pourrait atteindre les 20 000 personnes d'ici novembre.
D'autre part, 375 médecins, volontaires et membres du personnel soignant ont été infectés depuis le début. Cela rend la situation encore plus instable, alors que les pays touchés par l'épidémie manquent cruellement d'infrastructures et de moyens pour combattre l'épidémie. Face à cette menace pour la sécurité globale, selon les mots du président américain Barack Obama, les Etats-Unis ont décidé la semaine dernière d'envoyer 3 000 soldats pour encadrer le personnel de santé et construire centres de soins et hôpitaux militaires.
130 cas découverts en trois jours
Il faut agir rapidement, car l'épidémie continue à se propager partout. En Guinée et au Libéria, deux nouvelles zones ont enregistré leur premier cas d'Ebola. Au Sierra Leone, un couvre-feu de trois jours a permis de diagnostiquer 130 nouveaux cas et a entraîné la mise en quarantaine de trois nouvelles régions.
Face à ce drame humain, le président Obama a rappelé une nouvelle fois sa détermination aux Nations-Unies cette semaine, réclamant une réaction plus siginficative de la part de ses partenaires.