Caloriques et très salés : ces deux mots résument à eux seuls la composition de ce casse-croûte, consommé par 70% des Français à la pause déjeuner. 2 milliards de sandwiches sont ingérés chaque année dans l’Hexagone. Et pourtant, rares sont ceux qui savent réellement ce qui se cache derrière ces repas « sur le pouce ».
1/5 des besoins journaliers en sel
Le sandwich apporte un cinquième des besoins journaliers en sodium, selon une étude publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics. Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires ont fixé à 2300 milligrammes la quantité maximale de sodium journalière recommandée (1500 mg en France).
Les chercheurs ont calculé qu’à la fin d’une journée, les mangeurs de sandwiches ont des taux de sodium supérieurs à ceux qui n’en ont pas consommé– aux alentours de 600 mg. Idem concernant l’apport énergétique, supérieur de 300 calories chez les aficionados de sandwich.
La question des ingrédients
Toutefois, la conclusion de cette étude est à relativiser. Elle a été menée aux Etats-Unis, où les auteurs notent que les sandwiches sont, pour la plupart, particulièrement caloriques et salés. En effet, tout est dans le choix des ingrédients. « L’association de pain de levure, de fromage et de charcuterie contribue en priorité à élever les taux de sodium et de kilocalories », expliquent les chercheurs.
Cette étude permet surtout de quantifier les apports nutritionnels du sandwich, et d’adapter son alimentation en conséquence (limiter sa consommation de sel pour le reste de la journée, par exemple).