4 fois plus de cas en 5 jours
La Polynésie Française avait déclaré plusieurs cas enregistrés sur l'île de Tahiti il y a 5 jours. En effet, plusieurs personnes, présentant des symptômes de fièvre et de douleurs articulaires ont ainsi été testées, et quinze d'entre elles ont été déclarées atteintes du virus de Chikungunya. Les autorités sanitaires ont alors tenté de stopper ce début d’épidémie à coup d’insecticides pour chasser le moustique tigre, porteur du virus. Mais en vain. Non seulement, le nombre de cas en Polynésie a quadruplé mais le virus s’est aussi propagé sur des îles voisines. 11 communes du sud et de l’est de l’île de Tahiti sont touchées.
A quel stade peut-on parler d’épidémie ?
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une épidémie se définit par « une maladie acquise par un nombre relativement élevé de personnes dans une région donnée durant un intervalle de temps relativement court ». A ne pas confondre avec une « pandémie » ou une « endémie ». « On parle de pandémie en cas de propagation mondiale d’une nouvelle maladie », explique l'OMS. Une endémie est la persistance dans une région d’une maladie infectieuse et contagieuse, frappant une grande partie de la population. L’endémie peut régner de façon constante dans cette région ou bien y revenir à des époques précises.
Le moustique tigre est devenu l’ennemi n°1 en Polynésie française. En effet, l’île est passée au stade épidémique depuis mercredi 15 octobre avec 59 cas confirmés de Chikungunya, et 200 cas suspects. Les autorités sanitaires du pays sont donc mobilisées pour éteindre à tout prix le virus qui fait des ravages aux Antilles depuis neuf mois.