Les chercheurs ont étudié la santé et les habitudes alimentaires de plus de 8000 britanniques pendant cinq ans. L’étude a constaté que les participants habitués à prendre plus de six repas par semaine hors de leur domicile ont un indice de masse corporelle et un taux de cholestérol plus élevés que les autres. « Nous avons constaté que les participants habitués à déjeuner à leur bureau ont une concentration moins importante de lipoprotéine, une molécule qui permet d’éliminer le cholestérol », explique Ashima Kant, l’auteur principal de l’étude.
Carence en vitamines
L’étude révèle également que déjeuner trop souvent à l'extérieur ou à son bureau peut provoquer des carences en vitamines C et E. Une conséquence à laquelle les femmes et les plus de 50 ans seraient plus sensibles. Ces résultats s’expliquent principalement par les choix alimentaires peu diététiques des employés de bureau. Ces derniers optent en effet le plus souvent pour des sandwichs ou des plats type fast-food.
Les chercheurs pointent les risques de cette mauvaise habitude qui selon eux, constitue « un premier pas vers l’obésité ». Une maladie qui en France, concerne près de 7 millions d’adultes, selon une enquête obEpi réalisée en 2012.