Si vous faites attention à votre ligne, faites en sorte de bien vous entendre avec votre conjoint ! En effet, les disputes conjugales, couplées à un passif dépressif, peuvent augmenter le risque d’obésité chez l’adulte, selon une étude américaine. La raison ? Ces deux éléments conjugués altèreraient la façon dont le corps assimile les aliments très gras. Ainsi les hommes comme les femmes ayant un passé de dépressif et l’habitude de se disputer avec leur partenaire brûleraient moins de calories après un repas que les couples qui s’entendent bien. A tel point que l’étude montre que ce dysfonctionnement pourrait faire grossir de 12 livres par an, soit un peu plus de 5 kilos !
Selon cette étude, dont les résultats ont été révélés durant la conférence ScienceWriters2014, qui a lieu tous les ans à l’université Ohio State, les chercheurs auraient mesuré chez les couples sujets à disputes un taux d’insuline, qui contribue au stockage de la graisse, supérieur de 12% par rapport aux participants qui avaient un mariage heureux et pas de passé dépressif. Le taux d’insuline ne retournerait en fait à la normale que deux heures après le repas. L’étude montre aussi des pics de triglycéride – une forme de graisse dans le sang – chez les patients qui se disputaient. Des hauts niveaux de triglycérides sont considérés comme des facteurs de risque pour les maladies cardio-vasculaires.
« Ces nouvelles découvertes mettent non seulement en avant le fait que le stress chronique peut entraîner l’obésité mais aussi à quel point il est important de traiter les désordres de l’humeur. Traiter la santé mentale peut clairement améliorer la santé physique aussi », a déclaré Jan Kiecolt-Glaser, directrice de Institute for Behavioral Medicine Research à l’université Ohio State et auteure principale de l’étude.