Red Bull, Burn ou encore Dark Dog, elles sont partout : dans les rayons des supermarchés, sur les tables des bars branchés ou pour agrémenter les soirées étudiantes. Mais, aujourd’hui, elles se retrouvent aussi dans les rubriques santé de vos journaux. Alerte, ces boissons énergisantes sont dans le collimateur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire pour l’alimentation (Anses).
« Depuis 2009, note le Parisien, six signalements d’effets indésirables à la suite de la consommation d’un breuvage de ce type sont remontés à l’Anses, dont deux décès». Pour l’instant, il s’agit d’un simple constat. «Nous menons actuellement des investigations pour voir si on peut établir un lien de causalité entre ces décès et l’usage de ces boissons », précise au journal La Croix le Pr Irène Margaritis, en charge de ce dossier à l’Anses.
Parmi les six cas, quatre concernaient des personnes de moins de trente ans et cinq avaient avalé leur energy-drink avec de l’alcool. C’est d’ailleurs ce que redoutent les spécialistes. Les composants de ces breuvages, taurine, caféine ou encore guarana, permettent aux consommateurs de rester éveillé jusqu’au bout de la nuit. De plus, ces boissons atténuent la perception des effets de l’alcool. Le cocktail devient alors détonant. En 2008 et 2009 déjà, sur les 24 cas d’effets indésirables constatés, rappelle le Figaro, plusieurs étaient d’ordre cardiologique neurologiques ou même psychiatrique.
C’est pourquoi l’Agence sanitaire incite aujourd’hui les consommateurs à signaler tout effet secondaire à leur médecin qui, lui, est invité à mentionner tout cas suspect aux autorités. Des boissons, ajoute Alexandra Echkenazi dans le Parisien, qui sont déjà contre-indiquées pour les enfants, les jeunes adolescents et les femmes enceintes.