Un nouveau cas d'Ebola au Mali sème un vent de panique. Alors qu'aucun autre cas n'avait été déclaré au Mali depuis la mort le mois dernier d'une petite fille de deux ans, venue de Guinée, une infirmière a été diagnostiquée cette semaine. Elle avait été en contact avec un Imam, décédé le 27 octobre, après avoir contracté la maladie en Guinée, et être venu au Mali pour se faire soigner.
Questionnaire et numéro vert
Parce qu'il y a des vols direct entre Paris et Bamako, la capitale malienne, les autorités françaises ont réagi rapidement, en imposant dès ce weekend de nouveaux contrôles aux aéroports. Déjà en place pour les vols en provenance de Guinée, très affectée par l'épidémie, le dispositif de contrôle et de suivi des passagers sera étendu pour les vols en provenance de Bamako.
Ce dispositif se base sur un questionnaire à remplir, dans lequel chaque passager doit indiquer son identité, sa place dans l'avion ainsi que ses coordonnées. Ces informations sont gardées pendant 21 jours. Cette période correspond au nombre de jours pendant lesquels il existe un risque de contracter la maladie si on a été en contact avec le virus. Ainsi, si les symptômes ne se déclarent pas sous 21 jours, la personne potentiellement infectée ne tombera pas malade.
L'dée : au cas où un cas venait à se déclarer, les autorités sanitaires seraient en mesure de réagir plus facilement, car elles disposeront d'informations nécessaires pour retrouver et soigner la personne malade.
Un numéro vert a également été mis en place au 08 00 13 00 00, afin d'informer les passagers, et de manière générale, le public, sur les mesures mises en place, mais aussi afin de pouvoir contacter rapidement les autorités en cas de symptômes.
