Libération nous fait voyager dans le monde bien réel de l’autopsie virtuelle. A l’hôpital de la Timone à Marseille, une équipe de légistes utilise le scanner et l’IRM pour élucider les causes de décès suspects. La virtopsie ne remplace pas l’autopsie mais elle est moins délabrante. « Si à l’avenir, un légiste me prouve qu’un bébé a été secoué, grâce à un IRM montrant des hémorragies autour du cerveau, je pourrai très bien me passer d’autopsie», confirme un Procureur ». Mais surtout, l’autopsie virtuelle peut déterminer avec une grande précision, le nombre et la nature des fractures occasionnées par une balle ou encore ses points d’entrée et de sortie et donner des renseignements précieux sur les modes opératoires de criminels.