Noël est synonyme de vacances, de sapin, et surtout de jouets chez les enfants. Pour cette raison, chaque année, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) met en œuvre un vaste plan de contrôle des jouets vendus en France. Et en 2013, l’accent a été mis sur les jouets « premier âge » et les peluches. Les contrôles ont porté sur un très large panel de professionnels, à tous les stades de la filière de commercialisation, allant du commerce de détail à la grande distribution, de l’importation et de la fabrication.
Une baisse du taux d'anomalie
Et avec un taux d’anomalie (de marquage CE par exemple) de 8 % en 2013 (contre 10 % en 2012) sur l’ensemble des jouets contrôlés (environ 26 000), « les résultats sont encourageants », écrit la Direction dans un dossier de presse.
Les dangers mis en évidence résultent du non-respect des exigences réglementaires de sécurité. Parmi eux, on trouve la présence de petits éléments pouvant entraîner un risque d’étouffement ; la présence de substances chimiques CMR (cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction) comme les phtalates que l’on trouve dans les jouets en PVC ; ou encore le niveau sonore des jouets acoustiques.
Les conseils aux parents
Côté recommandations, la Direction conseille aux parents de vérifier la présence des marquages obligatoires (marquage européen « CE »), de vérifier la classe d’âge à laquelle est destiné le jouet (notamment pour les jouets interdits ou déconseillés aux enfants de moins de trois ans), mais aussi si le jouet comporte de petites pièces, et de se demander s’il est adapté à l’enfant auquel il est destiné.
De plus, la DGCCRF rappelle aux parents qu'ils doivent lire attentivement les recommandations et mises en garde figurant sur l’étiquetage ou l’emballage, et qu'ils doivent ainsi écarter les jouets dont la notice n’est pas traduite en français.
Enfin, les acheteurs sont appelés à privilégier les circuits commerciaux classiques, et à ne pas acheter à des revendeurs à la sauvette.