La maladie d’Alzheimer est peut-être très majoritairement une maladie de senior, mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas s’en préoccuper dès maintenant. Une étude entreprise par Age UK montre en effet que le mode de vie a un impact important sur le développement de la maladie d’Alzheimer. Une méta-analyse d’études universitaires par des chercheurs de l’Université d’Edimbourg a ainsi révélé que plus de 76% des déclins cognitifs – que ce soit la perte de mémoire ou les capacités de réflexion – était due à l'hygiène de vie et à d’autres facteurs environnementaux comme l’éducation.
De plus, si les scientifiques ont longtemps cru que la détérioration des performances cognitives ne démarraient qu’après 60 ans, des recherches récentes, dont une étude publiée dans le British Medical Journal en 2012 et prise en compte par la méta-analyse de Age UK suggère que la détérioration pourrait commencer plus tôt : dès les 40 ans.
5 règles d’or pour lutter contre le déclin cognitif
Une autre des études prises en compte a été menée sur 30 ans et a montré que les hommes âgés entre 45 et 59 qui suivaient quatre des cinq règles essentielles avaient 36% de risques de moins de développer un déclin cognitif et 36% de risque de moins de développer une démence que ceux qui ne les pratiquaient pas. Les principes essentiels sont simples : pratiquer un sport régulièrement, manger sainement, ne pas fumer, ne pas consommer d’alcool en excès. Prévenir et traiter le diabète, l'hypertension et l'obésité sont également facteurs de réduction des risques de démence.
L’exercice physique est le plus efficace pour lutter contre le déclin cognitif et la maladie d’Alzheimer. L’étude recommande de pratiquer une activité physique (aérobic, résistance ou équilibre) de trois à cinq fois par semaine entre 30 minutes et une heure à chaque fois.
Une vie saine est également primordiale : l’étude recommande d’adopter un régime méditerranéen (riche en fruits, en légumes, en huile d'olive ou encore en céraéles).
Les études montrent qu'il y a significativement plus de cas d'Alzheimer parmi les fumeurs que chez les personnes qui n'ont jamais fumé. L'analyse met en avant également le fait qu'une consommation importante d'alcool est également liée à la démence : l'alcool à haute dose entraîne une perte de tissus dans les parties du cerveau responsables de la mémoire et de l'interprétation des informations visuelles.
Les résultats définitifs seront présentés à Doha en février prochain.