Ils invoquent tout simplement le bon sens. Après l'attentat terroriste contre le journal Charlie Hebdo qui a fait 12 morts mercredi, le syndicat des chirurgiens et des anesthésistes libéraux Le Bloc a annoncé suspendre leur grève débutée lundi. « Nous avons décidé d'arrêter le mouvement. Devant les attentats, on ne voudrait pas poser problème dans les services d'urgences puisqu'actuellement, avec le plan Vigipirate, on doit être disponibles », annonçait ce matin Jean Marty, porte-parole du syndicat le Bloc. Il revient avec pourquoidocteur.fr sur les raisons de cette suspension de la grève et sur le rôle des médecins libéraux en ces temps particulièrement troublés.
Suspendre la grève : une réaction de bon sens
« Nous avions le sentiment que nous étions tous attaqués par cet attentat, que ça nous paraissait être l’horreur et que ça dépassait la force de nos préoccupations dans le ait de sauver le système sanitaire. Les risques étaient infiniment plus grands et nous pensions qu’il fallait que chacun puisse être disponible si besoin, parce qu’on savait qu’il y avait des problèmes dans le cadre des urgences notamment dans la région parisienne. C’était une réaction de bon sens. »
Ecoutez le Dr Jean Marty, porte-parole du Bloc : « Nous pensions qu’il fallait que chacun puisse être disponible, si besoin ».