Faible en valeur absolue, le risque de mort subite durant un marathon a augmenté de manière significative en trente ans. il touche un coureur sur 22000 contre un sur 29000 en 1982. Cette progression, rapportée par une étude américaine, serait liée à l'augmentation durant cette période de l'âge moyen du sportif: 39 ans contre 35 pour les hommes, 34 ans contre 32 pour les femmes. Ces dernières représentent 39% du peleton contre 12% en 1982. Mais les hommes sont six fois plus exposés à l'accident cardiaque que le sexe dit fabile. William Roberts s'appuie sur son étude pour réclamer l'augmentation du nombre défibrillateurs sur les épreuves "de façon à apporter une réponse médicale rapide".