Une forte diarrhée, accompagnée de fièvre et de douleurs abdominales. Si vous avez ces symptômes, c'est que vous n'avez sans doute pas échappé au virus de la gastro-entérite.
Et pour ceux qui, pour le moment, s'en sortent indemnes, les chances de l'attraper s'intensifient. Car le seuil épidémique sur la France a été franchi. En effet, d'après le Réseau Sentinelles de l'InVS (1), pour la semaine dernière (du 5 au 11 janvier 2015), l’incidence nationale de la diarrhée aiguë ayant conduit à une consultation d’un médecin généraliste était de 288 cas/100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique (de 278 cas pour 100 000 habitants). Cela « pour la première semaine », souligne l'Institut.
Limousin, Picardie, Auvergne
Néanmoins, l'InVS précise qu'il faudra attendre une seconde semaine consécutive au dessus du seuil épidémique pour confirmer l'arrivée de l'épidémie de gastro-entérite au niveau national. Dans l'attente, les régions avec les taux d’incidence les plus élevés sont : le Limousin, la Picardie, et l'Auvergne.
Le nouveau Réseau Irsan/Inserm, indique, pour sa part, que les taux d’incidence les plus élevés ont été observés : à Nice (617 cas pour 100 000 habitants), Troyes (608), Ajaccio (565), Chambery (548), Rouen (544), Mulhouse (522), Amiens (516), Caen (514), (505) et Brest (501).
Ce réseau Irsan considère le niveau d'activité de la gastro-entérite sur la France comme « fort ». Avec une moyenne de 377 cas pour 100 000 habitants au mercredi 14 janvier.
(1) Institut de veille sanitaire
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