D’un côté, la photo à la Une d’un couple qui se tourne le dos dans le lit conjugal, de l’autre, celle de Jean-Marc Ayrault, qui endort les députés avec son discours de politique générale. Au milieu, la crise. Et le Parisien a voulu connaître son impact sur la vie de couple.
Elle se glisse jusque dans nos couettes, répond, en substance, une étude menée par un institut britannique pour les laboratoires Pfizer auprès de plus de 6000 hommes et femmes issus de 7 pays européens. 15% des personnes interrogées estiment que le contexte économique a un impact négatif sur le désir de faire l’amour. Lorsqu’on on a peur de perdre son emploi, de ne pas pouvoir rembourser le prêt de la maison ou de payer les études, analyse la journaliste Alexandra Echkenazi, difficile de concentrer sur la chose.
Le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et endrologue, confirme : « Les soucis quotidiens ont une forte influence sur notre sexualité. Surtout, précise-t-il si l’on en discute avant d’aller au lit. « Aborder la chute des bourses mondiales risque de provoquer un krach au sein du couple », poursuit le quotidien. Dans ce contexte, les femmes semblent davantage affectées par le climat économique que les hommes (17% contre 14%).
Mais que l’on se rassure, cette période de malaise est souvent suivie par une reprise de l’activité sexuelle. Exemple cité par le journal, le baby-boom après la seconde guerre mondiale.
En outre, dans ce hit-parade de la déprime sexuelle, la France ne s’en sort pas trop mal en occupant la 4 ème place. Ce sont bien sûr les pays touchés de plein fouet par la crise qui ont une sexualité en berne : l’Italie et l’Espagne. Heureux en sport malheureux en amour !
(1) La France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume- Uni, la Suède, la Belgique