L'appel au mouvement de grève de 24 heures de SOS Médecins 67 a été entendu. En effet, « 100 % des structures participent au mouvement », a déclaré le secrétaire général Serge Smadja à l’AFP. L’association regroupe en France 63 structures, soit environ 1100 professionnels. « Toutes ont été réquisitionnées, mais nous ne sommes pas dans un fonctionnement normal », poursuit M Smadja qui fait notamment référence à un encombrement des centres 15.
Un effectif de médecins considérablement réduit
En effet, comme l’indique l’AFP, les standards n’ont pas été réquisitionnés et les appels sont alors redirigés vers le 15 qui doivent contacter les médecins sur leurs portables, ce qui engorge les services de nombreuses régions de France. A Paris, la situation reste également perturbée puisque, sur la soixantaine de médecins prévus, plus de la moitié n'a pas travaillé. Cependant, le standard continue de fonctionner, ce qui permet, un « gain de temps considérable » dans l’organisation, comparé aux autres régions de France.
Une permanence des soins hospitalière
Cette suspension d’activité fait suite à la récente suppression de la permanence de soins libérale entre minuit et 8 heures du matin, qui a déjà été décidée par les directeurs d’ARS de Lorraine et du Nord-Pas-de-Calais. Elle a été remplacée par une permanence de soins exclusivement hospitalière avec transport du malade aux urgences. Dans une lettre adressée au président de la République , SOS Médecins écrit que « d’ores et déjà, des décisions prises récemment par certaines Agences Régionales de Santé (ARS), "avec la bénédiction du Ministère de la santé", créent des situations dangereuses pour les patients ».
