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QUESTION D'ACTU

La dépression post-partum négligée





Le sujet est toujours tabou. Comment peut-on ne pas être heureuse pendant la grossesse ou après la naissance d’un enfant ? Le regard de la société sur la natalité impose bien souvent aux mamans le silence. Et pourtant, un peu plus d’une femme sur dix souffre d’une dépression post-partum. Pour leur apporter une aide, le plan périnatalité 2005 avait mis en place une consultation vers le quatrième mois de grossesse. Selon des informations du Figaro, un rapport à paraître prochainement estime que 30% des femmes bénéficieraient de ce dispositif.

Cette période, que vivent les femmes quelques semaines après la naissance ou, parfois, un an après, n’a rien à voir avec le baby-blues. Elle peut avoir « des conséquences à plus ou moins long terme non seulement pour les femmes mais aussi pour leur enfant », précise Nine Glangeaud, médecin-chercheur à l’Inserm.
Comment détecter les  symptômes quand la future maman n’ose pas l’avouer et que les séjours raccourcis à l’hôpital  ne favorisent pas la détection ? « Des femmes qui redoublent d’énergie, qui ne dorment plus sont plus susceptibles que d’autres de devenir dépressives », commente la chercheuse de l’Inserm. Elles sont atteintes d’hypomanie.

Selon les observateurs, souligne la journaliste Marielle Court, l’entretien au cours de la grossesse représente une avancée majeure. Il doit durer 45 minutes et permet de détecter les femmes qui présentent une déprime dès la grossesse. En les faisant parler des modifications de leurs corps, de l’environnement affectif, de la vie professionnelle et de l’aide familiale dont elles bénéficieront à la naissance de l’enfant, les spécialistes identifieront les fragilités de la personne. Encore faut-il que l’entretien ait lieu.

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