Premiers résultats encourageants dans la lutte contre Ebola : le New York Times rapporte que, « pour la première fois, un médicament montre des signes prometteurs d’efficacité chez les patients atteints d’Ebola ». Le traitement, qui interfère avec la capacité du virus à se répliquer, semblerait avoir « divisé le risque de mortalité par deux chez des patients ayant une charge virale basse ou modérée ».
Selon les chercheurs, le risque de mortalité passerait ainsi de 30 % à 15 % grâce au favipiravir. Le médicament avait à la base été approuvé au Japon en tant que traitement contre la grippe l’an passé. Il est bien toléré, mais ne semble avoir aucun effet chez les patients ayant une charge virale importante.
« Les résultats encourageants de l’essai promu par l’Inserm (Institut français pour la santé et la recherche médicale) et présentés au président de la République seront très rapidement soumis à un éditeur scientifique pour publication et rendus publics selon les modalités habituelles de communication scientifique », a indiqué pour sa part l’Inserm ce matin.
L’antiviral avait été prescrit à 80 malades, adultes et enfants, le 17 décembre 2014.
L’épidémie d’Ebola a fait plus de 8 900 morts en Afrique de l’Ouest en plus d’un an, principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Début février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état d’une hausse sensible du nombre de nouveaux cas après la décrue de la maladie en janvier.