Ils sont sensibles mais ils ont aussi le cœur fragile, surtout lorsqu’ils sont célibataires. Ces hommes présenteraient un risque plus élevé de développer des maladies cardiaques ou des troubles respiratoires, selon un étude publiée dans The American Journal of Public Health, et relayée par plusieurs sites d’informations.
Les chercheurs de l'University College of London, de la London School of Economics et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine ont suivi 10 226 personnes (5 256 femmes et 4 970 hommes) nées en 1958. Les auteurs de l’étude ont recueilli des données en 1981, 1991, 2000 et 2002. 11 % des personnes n’étaient pas mariées ou vivaient en concubinage.
Ce sont ces deux groupes qui présentent les indicateurs santé les plus médiocres. A l’inverse, le mariage diminuerait de 15 % le risque de mort prématurée ou de 5 % le risque d'être victime d'un accident cardiovasculaire.
Mais que les défenseurs de l’union sacrée ne crient pas victoire trop facilement. D’abord, l’étude n’établit pas de relation de cause à effet, elle ne fait qu’observer des situations. Mais surtout, deux bémols viennent perturber cette célébration du mariage. Son effet protecteur est moins marqué chez la femme. « A 50 ans, une célibataire a autant de risques de développer des pathologies (diabète, AVC) qu'une femme mariée », nuance le site du magazine Top santé.
De plus, le passeport santé que procure le mariage devient périmé après 40 ans. Les hommes qui se sont mariés, puis ont divorcé, ont un risque moindre de syndrome métabolique que ceux qui sont restés mariés. En clair, le mariage protège le cœur, mais donne un embonpoint à caractère morbide chez l’homme.