Quelle est la différence entre un enfant remuant et un enfant hyperactif ? Les définitions médicales existent mais elles ne permettent manifestement pas de clore le débat. Une récente étude des Centres pour le contrôle de la prévention des maladies (CDC) démontre qu’aux Etats-Unis, 1 garçon sur 5 ayant l’âge de fréquenter le lycée et 1 sur 10 d’âge scolaire ont reçu un diagnostic de troubles de l’attention avec hyperactivité (TDAH), un chiffre en hausse de plus de 40% en dix ans. Et près de deux tiers des enfants ainsi diagnostiqués reçoivent une ordonnance pour des stimulants comme la ritaline. C’est le constat que fait le Figaro dans son cahier réalisé en partenariat avec le New York Times.
La société américaine serait-elle allergique aux enfants débordant de vitalité ? En fait, « certains pensent que les docteurs et les parents sont trop pressés de forcer les enfants naturellement remuants à s’adapter aux normes de comportement des adultes », écrit la journaliste. Une impatience qui peut coûter cher puisque ces médicaments utilisés dans le traitement du TDAH peuvent induire « des phénomènes de dépendance, de l’anxiété et occasionnellement psychose », écrit le Times.
Pour renforcer nos capacités de concentration, il existe évidemment des méthodes plus naturelles. Selon Maria Komnikova, auteur de « Master Mind : How to think like Sherlock Holmes », la médiation de pleine conscience représente une solution. Pour ceux qui ignoreraient les principes du «Mindfulness », il suffit de prendre exemple sur le célèbre détective Sherlock Holmes. « Quand Sherlock tapote les extrémités de ses doigts ou souffle un fin nuage de fumée, il centre son attention sur un seul élément… », précise Maria Komnikova. Et il faut définitivement enterrer le concept de cerveau multitâches, qui serait un mythe. Nous ne sommes pas des Smartphones !