Une épidémie sur son lieu de travail. C’est ainsi que les spécialistes décrivent l’augmentation du nombre de troubles musculo-squelettiques. Tendinites de l’épaule et du coude, lombalgies, syndromes du canal carpien, les TMS ont fait des bonds de 18% par an depuis plusieurs années. Elles représentent 80% des maladies professionnelles, précise Le Monde. Certaines catégories professionnelles sont particulièrement touchées, comme le secteur alimentaire - les caissières sont en première ligne -, les salariés des exploitations agricoles, de la métallurgie, de la construction automobile, du BTP.... L’effet de ces maladies est différé, explique au quotidien Marie-Christine Guillaume, directrice de l’Observatoire de prévention du BTP. Les postures d’aujourd’hui sont les maladies de demain. Les gestes répétitifs, les positions pénibles, le maniement des charges lourdes sont souvent à l’origine de ces troubles. Des solutions simples, un dialogue entre l’employeur et les salariés, permettent souvent de réduire les risques. Par exemple, adapter les postes de travail à la morphologie des travailleurs, notamment les femmes en baissant les plans de travail, souligne Yves Roquelaure, professeur de médecine du travail au CHU d'Angers. Ils sont souvent adaptés aux hommes. Le ministère du travail vient de lancer une campagne auprès des chefs d’entreprise pour enrayer l’épidémie.
Préparer son sommeil
Le sommeil se prépare dans la journée. A une semaine du passage à l’heure d’hiver, Damien Mascret dans Le Figaro fait quelques rappels d’usage. Un Français sur trois se plaint de son sommeil et un sur dix a recours régulièrement aux somnifères. Or de simples règles physiologiques permettent souvent de limiter les troubles. Pour le Dr Sarah Hartley, coordinatrice du réseau Morphée, ce qui compte, c’est d’avoir un sommeil récupérateur. Se coucher à 20 h et se lever à 4 heures du matin, c’e n’est pas gênant si l’on dort bien. Exit l’ordinateur ou la télé dans la chambre ; elle doit être un lieu calme avec une température entre 18 et 20°C. Un repas trop copieux ou arrosé perturbe l’endormissement. De même, les fondus de sport doivent cesser leur activité au moins une heure avant de se coucher au profit de la détente et la relaxation. Dans la journée, rappelle le quotidien, la lumière artificielle est insuffisante. Rien ne remplace la lumière du jour pour bien synchroniser notre horloge biologique.