Ne pas avoir d'enfants serait-il la recette du bonheur ? C'est en tout ce que semble démontrer ce mardi une étude britannique relayée par le Daily Mail. Dans ces travaux, des chercheurs de l’Open University, en Grande-Bretagne, se sont appuyés sur des entretiens et des sondages réalisés auprès de 5000 personnes de tous les âges, pendant deux ans. Pour ajuster leurs résultats, les personnes interrogées étaient issues de différents horizons sociaux et avaient des orientations sexuelles variées.
Plus d'efforts pour maintenir leur relation
Les auteurs de l’étude ont constaté que les personnes sans enfant se déclaraient plus heureuses que les autres, en général. Côté explications, les conjoints sans progéniture feraient plus d’efforts pour « maintenir » leur relation. Ils prennent ainsi plus le temps pour discuter ou sortir ensemble. Ils se sentent également plus valorisés par leur partenaire.
Et parmi les gestes simples qui font le bonheur d'un quotidien, ces couples ont confié être particulièrement touchés lorsque leur conjoint leur apporte une tasse de thé, ou, qu'il (ou elle) regarde la télévision avec eux.
Par ailleurs, les couples qui ne sont pas mariés sont également plus heureux que les couples mariés. Enfin, il semblerait que les couples homosexuels soient plus heureux que les couples hétérosexuels. Ces derniers affichent cependant moins leur bonheur en public, à cause de la peur du jugement des autres.
Les mères restent plus heureuses que les autres
Toutefois, les chercheurs ont noté des différences de ressentiment selon les situations familiales. A ce titre, ce sont les mères qui sont les plus malheureuses avec leur conjoint. Et lorsqu’on demande à une personne interrogée qui est la personne la plus importante dans leur vie, les pères préfèrent leur femme à leur enfant. En revanche, pour plus de 70 % des mères, c’est leur enfant qui est privilégié. Ainsi, malgré les problèmes dans le couple, les mères sont plus satisfaites de leur vie que n’importe quel autre groupe interrogé.
Et, c'est justement leur enfant qui est à l'origine de ce bonheur général.
Plus de désir chez les hommes
Enfin, toujours dans cette étude, les pères se sont plaints d’un manque d’intimité sexuelle au sein de leur relation. Du côté des mères, elles sont 40 % à avouer avoir des relations sexuelles sans en avoir le désir. Chez les hommes, ce pourcentage atteint péniblement 10 %.