Les naissances prématurées non déclenchées font partie des principales causes de morts chez les nouveau-nés. Un enfant est considéré comme prématuré lorsqu’il naît avant 8 mois et demi de grossesse ; on parle de grande prématurité avant 33 semaines d’aménorrhée. Dans ce cas, le nourrisson a besoin d’assistance pour vivre, qu’elle soit hépatique, pulmonaire ou encore rénale. Des chercheurs italiens ont étudié l’impact de la pose d’un pessaire cervical sur la naissance prématurée. Il s’agit d’un anneau que l’on place au niveau du col de l’utérus pour le maintenir serré. Ils ont réussi à prouver son efficacité à limiter le nombre de naissances prématurées. Ces résultats ont été publiés cette semaine dans le Journal of the American Medical Association.
Des naissances prématurées deux fois moins fréquentes
L’étude s’est intéressée à des femmes enceintes d’un seul bébé et sans antécédent d’accouchement prématuré. 300 femmes enceintes ont participé. Les résultats montrent que grâce au pessaire cervical, les accouchements à moins de 34 semaines de grossesse représentaient 7,3 % des cas, contre 15,3 % sans. Aucune de ces patientes n’a eu comme recommandation particulière de rester allongée ou de limiter son activité et ses déplacements.
Les chercheurs italiens recommandent désormais d’étendre les essais cliniques à plusieurs établissements afin de confirmer ces résultats qui pourraient réduire considérablement le nombre de bébés décédés car nés trop tôt. En France, chaque année, environ 60 000 bébés naissent avant terme.