Vous trouverez toujours une étude pour vous démontrer que les gros ne vivent pas moins longtemps que les maigres. Probablement parce que lorsque survient une maladie brutale, ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir des réserves pour la combattre. Alors admettons : vie aussi longue.
Mais quelle vie ? Peut-on imaginer qu’un maigre préfère une vie pendant laquelle un énorme sac à dos, « sac à ventre » l’empêche de vivre libre et agile ?
Un exemple ?
Le sommeil !
Le sommeil est la version la plus sophistiquée de l’inactivité. Les gros dormeurs ont souvent la tendance à être gros tout court !
L’insomnie fatigue et donne envie de manger. En quantité assez importante ; que l’on chiffre environ, pour des nuits de moins de 4 heures, à 10 % de ce que l’on consomme habituellement.
Qui plus est, l’organisme est alors tenté par des produits plus gras et plus sucrés qu’à l’habitude.
Enfin, lorsque le sommeil a été médiocre, l’envie de faire de l’exercice physique est très émoussée.
On a plutôt envie de jouer un remake complet de la marmotte ! Ce n’est d’ailleurs pas une comparaison prise au hasard, puisque l’on pense que l’organisme a une tendance naturelle à stocker plus de graisse l’été, en prévision des besoins de l’hiver…
Et puis surtout, pendant la nuit, le gros ronfle ! Le ronflement et ses conséquences, les apnées du sommeil, qui sont aujourd’hui une cause sérieuse de maladie de cœur et d’accidents de la route par assoupissement.
La troisième cause après la vitesse et l’alcool…
La perte de poids va être cruciale pour la vie de couple et, bien évidemment, la santé.
En perdant des kilos, au moins 10 % du poids du corps, on arrive à stopper environ 75 % des ronflements.
Un chiffre qui va calmer la tension des nuits orageuses suscitées par le ronflement intempestif d’un des conjoints !